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Un employé d’une société de gardiennage mis à pied…par SMS

Lien publiée le 12 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.20minutes.fr/societe/1922971-20160912-employe-societe-gardiennage-mis-pied-sms

TRAVAIL Selon l’avocat, la société est connue pour sa pratique d’un turn-over important, s’appuyant sur des licenciements sans réels motifs afin de rajeunir régulièrement l’effectif…

Plus rien n’arrête la technologie… Un maître-chien employé par une société de gardiennage a été mis à pied en vue de son licenciement… par SMS. Cet employé de 38 ans, embauché en janvier sur un campus universitaire à Reims, a reçu un SMS mercredi dernier, indiquant : « Nous vous confirmons votre mise à pied conservatoire à compter de ce jour, cordialement », a indiqué ce lundi son avocat Me Emmanuel Ludot.

« On est dans une époque où on veut simplifier les procédures et le code du travail, mais quand même… », a ironisé Me Ludot, qui a engagé des poursuites devant les prud’hommes de Reims afin de faire annuler la mise à pied, récupérer les jours de salaire perdus et obtenir des dommages et intérêts.

« Le salarié n’effectuait pas assez de rondes »

Selon l’avocat, la société est connue pour sa pratique d’un turn-over important, s’appuyant sur des licenciements sans réels motifs afin de rajeunir régulièrement l’effectif et ainsi diminuer le volume des salaires. Son employeur a pris prétexte de son désir d’échanger un jour de repos avec un collègue pour le licencier, affirme ce salarié. « J’ai de l’expérience et dans ma carrière je n’avais jamais vécu ça », témoigne-t-il.

« Nous lui avons téléphoné pour lui dire qu’il était mis à pied, et devant son intention de tout de même venir travailler sans l’existence de confirmation écrite, je lui ai envoyé le SMS », se défend François Paroche, de la société DGSA International, son employeur. La version est contestée par le salarié. Selon François Paroche, le salarié n’effectuait pas assez de rondes et avait confié des clés à une personne extérieure à la société, justifiant un entretien préalable à licenciement pour faute lourde pour lequel une convocation lui a été adressée trois jours après ce SMS.