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Colombie: victoire du « non » à l’accord de paix avec les FARC

Colombie

Lien publiée le 3 octobre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Le président a reconnu dimanche la victoire du « non », avec 50,23 %, et assuré que le cessez-le-feu resterait en vigueur. Le chef des rebelles a annoncé qu’il reste en faveur de la paix.

Les Colombiens ont rejeté, dimanche 2 octobre, l’accord de paix avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Il s’agit d’une défaite majeure pour le président Juan Manuel Santos, qui avait fait du processus son objectif principal, après un demi-siècle de conflit armé.

Le président Juan Manuel Santos a reconnu, lors d’une allocution télévisée la victoire du « non » et assuré que le cessez-le-feu resterait en vigueur : « Je ne me rendrai pas et continuerai à rechercher la paix. » « Lundi, je convoquerai toutes les forces politiques – et en particulier celle qui se sont manifestées aujourd’hui pour lenon – afin de les écouter, d’ouvrir des espaces de dialogue et de décider du chemin à suivre », a-t-il annoncé.

Le chef des FARC, Rodrigo Londono, dit « Timochenko », a annoncé qu’il reste en faveur de la paix. « Les FARC déplorent profondément que le pouvoir destructif de ceux qui sèment la haine et la rancœur ait influé sur l’opinion de la population colombienne », a-t-il déclaré, dans une déclaration à la presse, à La Havane.

« Nous voulons contribuer à un grand pacte national. Il nous semble fondamental qu’au nom de la paix, ne soient pas mises en danger les valeurs qui la rendent possible », a affirmé de son côté l’ex-président Alvaro Uribe, l’un des leaders du « non ».

Moins de 60 000 voix d’écart

Sur la base des résultats de 99,79 % des bureaux de vote, le « non » l’emporte avec 50,23 %, contre 49,76 % au « oui », selon l’autorité électorale colombienne. L’écart représente moins de 60 000 voix sur 13 millions de bulletins. Le taux de participation s’est élevé à 37,28 %.

Les électeurs devaient simplement répondre à la question de savoir si le texte signé lundi 26 septembre à Carthagène par le président et le chef des FARC devait être avalisé.

Le « oui » a recueilli quelque 6,3 millions de voix, soit bien au-delà du minimum de 4,4 millions de voix requis (13 % de l’électorat). Mais pour l’emporter, il devait dépasser le « non ».

Référendum non obligatoire

Le référendum, non obligatoire, avait été voulu par M. Santos afin de donner la « plus large légitimité » possible à l’accord. Les derniers sondages, publiés une semaine avant le scrutin, donnaient le « oui » gagnant, dans une fourchette allant de 55 % à 66 %.

En cas de victoire du « non », l’opposition, qui juge l’accord trop favorable aux rebelles, réclamait un retour à la table des négociations, une option rejetée par le président.

Au total, 240 000 policiers et militaires avaient été déployés pour assurer la sécurité du scrutin, dans près de 82 000 bureaux de vote ouverts de 8 heures à 16 heures.