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INFOBREF N°459 - Salariat, précaires, retraités pauvres en lutte

Lien publiée le 9 octobre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2016/10/05/34404548.html

INFOBREF N°459

Salariat, précaires, retraités pauvres en lutte

Objectif faire tomber le gouvernement minoritaire et totalitaire

Pour la 3e fois en six mois, les retraités et veuves du Lot sont appelés à battre le pavé ce jeudi 29 septembre. La manifestation est prévue à 11 heures, place Chapou à Cahors. Dans le Lot, cinq organisations syndicales répondent à l'appel national et se mobilisent pour demander «une véritable revalorisation des retraites et des pensions dès le 1er octobre».

«Cela fait presque quatre ans que les retraités subissent le gel de leur pension. Or depuis 2013, tout a augmenté. De Sarkozy à Hollande, la politique économique et sociale est exactement la même : du mépris, rien que du mépris», déplore Philippe Miquel, responsable des retraités à la CGT du Lot. À ses côtés Yves Mespoulhé de la Fédération générale des retraités de la Fonction publique, et Maurice Lepoint de l'Union départementale des retraités de Force Ouvrière, constatent d'ailleurs «un véritable décrochage du niveau de vie des retraités par rapport aux salariés». Insistant sur le désintérêt des élus locaux, les responsables syndicats lotois s'inquiètent de la baisse du pouvoir d'achat et de la dégradation des conditions de vie des retraités. Santé, transport, services publics en milieu rural, fiscalité, alimentation, la précarité gagne du terrain selon eux. 10 % des retraités et veuves vivent en dessous du seuil de pauvreté en 2015, ils étaient 8 % en 2013.

Près de 350 retraités ont manifesté, ce jeudi, en Drôme Ardèche

https://www.francebleu.fr/.../pres-de-400-retraites-manifestent-en-drome-ardeche-pou...

Il y a 3 jours - c'est le message qu'ont voulu faire passer les retraités ce jeudi. Ils étaient près de 350 à manifester en Drôme Ardèche : près de 200 à Valence ...

Rennes. Les retraités manifestent pour la revalorisation des pensions

www.ouest-france.fr › Accueil › Bretagne

Il y a 4 jours - Une soixantaine de retraités ont manifesté sous les fenêtres de l'administration fiscale pour réclamer une revalorisation des pensions.

Quimper. Deux cents retraités manifestent pour leur pouvoir d'achat

www.ouest-france.fr › Accueil › Bretagne

Il y a 4 jours - Environ deux cents retraités ont répondu à l'appel national de neuf ... Environ 200 retraités ont manifesté contre leur pouvoir d'achat, ce jeudi ...

150 à 200 manifestants à Cherbourg pour les retraites - Ouest-France

www.ouest-france.fr › Accueil › Normandie

Il y a 4 jours - 150 à 200 retraités ont manifesté ce jeudi matin dans le centre de Cherbourg-en-Cotentin pour réclamer une revalorisation de leur retraite.

Les retraités manifestent leur ras-le-bol à Dijon - France Bleu

https://www.francebleu.fr/.../les-retraites-manifestent-leur-ras-le-bol-dijon-147515423...

Les retraités étaient appelés aujourd'hui à manifester dans toute la France. ... et Jacky Page, France Bleu Bourgogne jeudi 29 septembre 2016 à 15:03.

Rouen : les retraités manifestent pour dénoncer le gel des pensions

A l'appel des syndicats, 200 à 300 retraités se sont retrouvés ce matin sur le parvis de l'église Saint Sever.

Manifestation de retraités

Les syndicats de retraités demandent la revalorisation annuelle de leurs pensions. Ils incitent les retraités à participer aux manifestations prévues en France ce jeudi 29 septembre. A Rouen, il étaient entre 200 et 300 à se mobiliser. 

" Revaloriser les retraites serait une dépense extraordinaire"

C'est une déclaration de Christian Eckert, secrétaire d'Etat chargé du Budget : il rappelle que le gouvernement ne prévoit pas de revaloriser les retraites. Elles sont "indexées sur l'inflation. Aujourd'hui, l'inflation est faible voire nulle. Donc revaloriser les retraites serait une dépense extraordinairement importante (...) Il n'est pas prévu de revalorisation".

Pas de hausse au 1er octobre

Traditionnellement revu à la hausse le 1er octobre de chaque année, le niveau de pensions des retraites ne sera pas augmenté cette année. La Commission des comptes de la Sécurité sociale a indiqué dans son rapport " que compte tenu de l'inflation constatée de l'indice de prix hors tabac, les pensions de retraites ne seront pas revalorisées au 1er octobre 2016."

Reims :Les retraités dans la rue

L'annonce d'un nouvel gel des  pensions a poussé les retraités à battre le pavé ce jeudi. Une journée nationale de mobilisation. A Reims, le départ a été donné à 10h de la maison des syndicats. Principales revendications : le pouvoir d'achat, la fiscalité et l'accès aux soins.

  • Publié le 29/09/2016 organisations syndicales et associations appellent les retraités à se mobiliser ce jeudi pour demander une véritable revalorisation de leurs retraites et pensions.

    Cette année encore, les retraités devront faire sans l'aide de l'Etat. En raison de la faible inflation, leurs retraites ne seront pas revalorisées, ainsi l'a annoncé le secrétaire d'Etat en charge du Budget. 

    Leurs pensions seront donc une nouvelle fois gelées au 1er octobre. Des pensions qui reculent par rapport aux salaires selon les syndicats et associations de retraités (entre 1,4 et 1,8% par an). 

    Selon eux, la fiscalité pèse aussi fortement sur les retraités, imposables ou non (poids de la TVA, etc...)

    Des milliers de retraités n'auraient plus les moyens de se soigner. Les personnes âgées qui vivent à la campagne seraient notamment les plus touchées par la desertification médicale (fermeture de services publics, hôpital, centre de sécurité sociale, transports).

    Une journée pour défendre plus globalement le pouvoir d'achat, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources.

    Les organisations syndicales et associatives demandent aussi le développement et lerenforcement des services publics (santé, transports, culture, sécurité etc...)

    Près de 10% des retraités "survivraient" sous le seuil de pauvreté.

     


 

Les conséquences pour le port ? Des dizaines d’escales de navires annulées, des centaines impactées, de l’ordre de un à deux millions d’euros de manque à gagner : le conflit social contre la loi El Khomri a fait mal aussi au port du Havre, a reconnu lundi 19 septembre 2016 son directeur général. L’impact du conflit qui s’est traduit au Havre par 14 journées de grèves de personnels dockers et portuaires, et par des blocages notamment de raffineries et de dépôts de carburant dans la zone portuaire et industrielle, a été « significatif », a déclaré Hervé Martel, directeur général du port, au cours d’une conférence de presse à Rouen destinée à faire le point sur les activités d’Haropa qui regroupe les ports du Havre, de Rouen et de Paris.
Le grand port maritime du Havre (GPMH), deuxième de France, et le premier pour le trafic conteneurs, est en concurrence directe avec les grands ports européens du nord de l’Europe comme Anvers et Rotterdam. Hervé Martel a également détaillé l’impact du conflit sur le trafic maritime, toutes catégories de navires confondues. « 400 escales ont été impactées, soit 20% de l’ensemble. 777 ont été annulées, 328 seulement retardées », a-t-il dit. Sur le strict trafic de conteneurs de marchandises, la plupart venant d’Asie, principalement de Chine, « 30 escales ont été annulées, 100 retardées ». Sources :http://www.normandie-actu.fr/loi-travail-le-conflit-social-a-fait-souffrir-le-port-du-havre_219159/

Loi Travail. Un manifestant a perdu l'usage de son œil, il porte plainte contre la police

Un militant du syndicat SUD, grièvement blessé à l'oeil, jeudi 15 septembre 2016 lors de la manifestation anti loi Travail à Paris a annoncé vouloir porter plainte.

17/09/2016


 

Un militant SUD grièvement blessé à l'oeil jeudi 15 septembre lors de la manifestation contre la loi Travail a annoncé vouloir porter plainte contre les forces de l'ordre (©AFP/Thomas Samson)(©AFP/Thomas Samson)

Vers une nouvelle affaire de violences policières ? Samedi 17 septembre 2016, un militant du syndicat SUD,grièvement blessé à l’œil, jeudi 15 septembre, lors de la manifestation à Paris contre la loi Travail a annoncé son intention de porter plainte contre les forces de l’ordre. Il aurait perdu en partie la vue après cette blessure survenue lors des heurts entre manifestants et policiers à Paris.

Je vais moi-même porter plainte. Je vais tout faire pour que justice soit faite », a également déclaré ce militant, Laurent Theron, sur BFMTV.

À Rennes, un jeune manifestant perd l’usage de son oeil. Un jeune homme de 20 ans, étudiant en géographie, a été grièvement blessé à l’œil, jeudi 28 avril 2016, en marge de la manifestation contre la loi Travail à Rennes (Ille-et-Vilaine). Le jeune homme a définitivement perdu la vision de l’œil gauche. Une enquête avait été ouverte par l’IGPN, la « police des polices ».Notre article, ici.

Manifestations sous tension à Paris…

La manifestation parisienne de jeudi 15 septembre, présentée comme la dernière de la mobilisation anti loi Travail, a été une nouvelle fois marquée par des échauffourées entre police et manifestants. Au moins un manifestant, ainsi que 15 policiers et gendarmes ont été blessés. 62 personnes ont été interpellées et 32 placées en garde à vue en France, où 169 manifestations ont eu lieu, a indiqué dans la soirée le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Un CRS, pris dans les flammes de manière spectaculaire après le jet de cocktails Molotov place de la République, à Paris, a été brûlé à la jambe. Un manifestant a été blessé par des jets de projectile.

…et à Rouen

À Rouen (Seine-Maritime) également la manifestation a été parfois tendue. Les locaux des sections locales du PS et Les Républicains et le siège de la Banque de France ont été les cibles de tags et de jets de projectiles. L’ambiance n’était pas non plus au beau fixe dans les rangs des manifestants. L’un d’eux a été interpellé après une bagarre entre jeunes militants et syndicalistes.

Procès pour violences policières à Caen

Cette plainte du militant de SUD survient alors que, le 29 septembre 2016, un policier sera jugé à Caen (Calvados) pour des faits de violences policières. Sur une vidéo filmée par Normandie-actu, on pouvait voir le fonctionnaire frapper à plusieurs reprises un manifestant anti loi Travail. Une enquête avait été confiée à l’IGPN et le Défenseur des droits avait été saisi.

En Moselle, l’usine Smart passe aux 39 heures payées 37

Brève publiée le 1 octobre 2016

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/en-moselle-l-usine-smart-passe-officiellement-aux-39-heures-payees-37_1836481.html

Les employés de l'usine Smart de Hambach, en Moselle, sont officiellement passés samedi aux 39 heures payées 37, un an après un référendum consultatif qui avait divisé le personnel.

C'est le fruit d'un long bras de fer entre direction et syndicats. Les employés de l'usine Smart de Hambach, en Moselle, sont officiellement passés ce samedi, malgré l'opposition des syndicats majoritaires, aux 39 heures payées 37.  

"Nous étions à 37 heures déjà, et on passe au 1er octobre à 39 heures", a indiqué Jean-Yves Schmitt, directeur de la communication de l'usine. "Lors du premier changement, de 35 heures à 37, il y avait eu une augmentation de salaire, mais pas cette fois", a-t-il ajouté. 

Un retour aux 35 heures en 2020

Si la mesure est effective depuis vendredi 30 septembre à minuit, c'est lundi matin qu'elle sera dans les faits adoptée par les ouvriers. Les dispositifs concernant les cadres - une réduction des jours de RTT - seront, eux, mis en place début 2017. 

Ces changements sont le résultats d'un référendum consultatif qui avait divisé le personnel, sur fond de menace de délocalisation, d'ambiance "délétère" selon les syndicats et de mouvement anti-loi travail. Le 11 septembre 2015, ce "Pacte 2020" avait été soumis à un référendum d'entreprise purement consultatif, mais qui avait suscité un grand intérêt médiatique et de nombreux commentaires politiques. 

Le "pacte 2020" prévoit un passage aux 39 heures hebdomadaires de travail, avant un retour aux 37 heures en 2019, puis aux 35 heuresen 2020. En échange, la direction assure qu'elle ne procédera à aucun licenciement économique d'ici là. 

Un "pacte" approuvé à 56%

Les quelque 800 salariés ayant participé au vote l'avaient approuvé à 56%. Mais le scrutin avait révélé les divisions du personnel, entre d'un côté des cadres, employés, techniciens et agents de maîtrise qui avaient dit "oui" à 74%, et de l'autre des ouvriers qui n'avaient été que 39% à approuver le projet. 

Après ce référendum, la CGT et la CFDT, majoritaires à elles deux puisqu'elles représentent 53% des salariés, avaient cependant mis leur veto au projet de la direction. 

Après de nouvelles semaines tendues, et pour contourner cette opposition, la direction a alors proposé aux employés de signer des avenants individuels à leurs contrats de travail. Le 18 décembre, elle annonçait que plus de 95% des employés les avaient signés. Des signatures obtenues "sous la pression", de la part de salariés "apeurés", avait alors dénoncé Didier Getrey, de la CFDT Métallurgie Moselle.