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Louvre Hôtels : la direction a cédé !

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Lien publiée le 4 mai 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2283&id=26

En grève depuis le 20 mars 2012, les femmes de chambre et les gouvernantes de la société Deca France IDF1, sous-traitant des hôtels Campanile et Première classe du pont de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, et une partie des salariés en interne, ont fait reculer leur donneur d'ordre.

La société Louvre Hôtels, deuxième groupe hôtelier en France, qui exploite les hôtels-restaurants sous les enseignes Campanile, Première classe, Kyriad et Golden tulip, a dû céder face à la détermination des grévistes.

Durant trois semaines, quasiment aucun client n'est rentré dans les hôtels du pont de Suresnes. Et pour cause : sans le travail indispensable du personnel, les chambres étaient difficilement louables. Les salariées, la plupart d'origine africaine et pour qui c'était leur première grève, ont obtenu la fin du paiement à la chambre avec la mise en place d'une pointeuse pour un paiement à l'heure, ainsi que la diminution des cadences. Elles devaient faire quatre chambres à l'heure pour le Campanile et 4,25 chambres à l'heure pour le Première classe. Embauchées initialement à temps partiel, elles ont obtenu une augmentation de 26 heures garanties chaque mois ; une revalorisation de près de 100 euros de leur salaire mensuel, dont 56 euros de prime de panier et 11 euros de frais d'entretien des tenues ; la suppression de leur clause de mobilité ; le paiement de 50 % des jours de grève, les autres 50 % étant récupérés.

Les salariés de Louvre Hôtels de leur côté ne sont pas en reste, puisqu'ils améliorent leur classification dans la grille des salaires des hôtels-cafés- restaurants et obtiennent des augmentations de leur mensualisation garantie.

Le groupe Louvre avait les moyens de céder puisque les hôtels de pont de Suresnes leur ont rapporté un résultat net de 1,3 million d'euros en 2011. Mais pour en arriver là, il a fallu toute la détermination des grévistes.

Correspondant LO