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Brésil: manif à Rio contre le gel des dépenses publiques
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Des milliers de Brésiliens ont manifesté lundi à Rio de Janeiro contre le gel des dépenses publiques pendant 20 ans, mesure phare du programme de redressement économique du nouveau président de centre-droit Michel Temer.
La police a dispersé avec des gaz lacrymogènes les manifestants, rassemblés dans le centre-ville, pour protester contre le projet d’amendement à la Constitution (PEC), qui vise à imposer pendant 20 ans un plafond aux dépenses publiques de l’Etat fédéral brésilien, lesquelles ne pourront pas croître globalement au-delà de l’inflation annuelle, y compris pour l’éducation et la santé.
Brandissant des pancartes avec des slogans critiquant le gouvernement, le cortège a emprunté l’une des avenues principales, où des échauffourées avec les forces de l’ordre ont éclaté. Un policier a été blessé.
«Sans cet argent pendant 20 ans, nous n’allons pas pouvoir survivre. Les écoles et les universités publiques vont se retrouver sans ressources, nous nous battons aujourd’hui pour nos droits, en tant qu’étudiants», a déclaré à l’AFP lors de la manifestation Ian dos Santos, âgé de 20 ans.
Les députés brésiliens ont adopté la semaine dernière en première lecture un projet polémique, fortement critiqué par l’opposition de gauche, de gel des dépenses publiques pendant 20 ans.
Le géant émergent d’Amérique latine en pleine récession entérine ainsi son virage vers une purge d’austérité libérale, après 13 ans de gouvernements de gauche du Parti des travailleurs (PT) interrompus par la destitution de la présidente Dilma Rousseff pour maquillages des comptes publics, le 31 août par le Sénat.
Le texte élaboré par le ministre des Finances Henrique Mereilles devra encore effectuer des navettes parlementaires pour être adopté définitivement, probablement d’ici la fin de l’année.
Selon ses détracteurs, le «PEC 241» va aggraver dramatiquement la situation déjà précaire des secteurs publics primordiaux pour la population, en particulier les plus pauvres.
Le gouvernement Temer veut également lancer en 2017 une réforme impopulaire du système déficitaire des retraites qui devrait se traduire par un allongement de l’âge du départ à la retraite et/ou du nombre d’années de cotisations des salariés.




