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La grande colère des ex-Ecopla
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le recours des salariés du dernier fabricant de barquettes en aluminium a été jugé hier « irrecevable » par la justice. Ils se tournent vers les politiques pour pouvoir reprendre l'usine.
Dépit, colère : les Ecopla sont ressortis déçus du palais de justice de Grenoble. La présidente de la cour d'appel venait de leur annoncer que leur recours, pour tenter de reprendre leur entreprise, était irrecevable. « Huit mois de combat pour ça ! » lance, écœuré, Christophe Chevalier, ex-délégué CGT d'Ecopla. Le dernier fabricant français de barquettes en aluminium a été liquidé en mars dernier avec ses 77 salariés.
Le 16 juin, le tribunal de commerce de Grenoble avait préféré l'offre à 1,5 M€ du groupe italien Cuki Cofresco, pour racheter les moules et les machines d'Ecopla, au détriment du projet de reprise en coopérative (une Scop) porté par 25 ex-salariés qui, eux, n'offraient « que » 100 000 € pour faire redémarrer l'entreprise basée à Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère).
« La justice préfère rembourser les créanciers plutôt que la sauvegarde de l'emploi et le maintien d'un savoir- faire en France », avaient alors déclaré les Ecopla.
A l'époque, le procureur n'avait pas fait appel de cette première décision, comme le demandaient instamment les ex-Ecopla. Les mots prononcés hier par la présidente de la cour d'appel n'ont fait que remuer le couteau dans la plaie : « Vous êtes aujourd'hui des candidats repreneurs et, de ce fait, votre recours n'est juridiquement pas recevable. En revanche, il en aurait été autrement si le ministère public avait décidé de faire appel de la première décision », a expliqué la magistrate. Une dernière phrase qui a provoqué la colère des Ecopla. « Le ministère public, c'est le procureur. Et, au-dessus, le ministère de la Justice. Si l'on se retrouve aujourd'hui dans cette impasse, c'est donc parce que l'Etat nous a lâchés en ne faisant pas appel la première fois », assure un ex-salarié ulcéré.
Christophe Chevalier, le syndicaliste, décoche ses flèches : « On aurait pu sauver Ecopla mais les pouvoirs publics n'ont pas fait leur boulot. Je pense au ministère de l'Economie... à Macron qui nous a tués. C'est un gâchis humain, c'est un gâchis industriel. Il faut qu'ils nous rendent des comptes, qu'ils nous aident à retrouver notre emploi. On lance donc un appel à Michel Sapin (NDLR : actuel ministre de l'Economie et des Finances). On veut le voir à Bercy. Il doit nous recevoir pour nous dire ce qu'il compte faire maintenant pour qu'Ecopla redémarre. »
Karine Salün, autre ex-salarié, ne veut pas abandonner le combat : « Tout le monde s'accorde à dire que notre projet est viable, qu'il est bien ficelé. On a même eu une aide de 600 000 € de la région. Des clients nous appellent pour savoir quand on va repartir. On ne va pas baisser les bras même si ce qui se passe depuis huit mois est une honte. »
Dans un communiqué, Michel Sapin et ses secrétaires d'Etat Martine Pinville (Economie sociale et solidaire) et Christophe Sirugue (Industrie) ont estimé que le redémarrage restait possible. « Dans cet esprit, nos cabinets respectifs restent à l'entière disposition des ex-salariés pour les aider à bâtir un projet viable », ont-ils assuré.




