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Algérie: les raisons de la 3e grève des fonctionnaires en un mois

Algérie

Lien publiée le 23 novembre 2016

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http://www.rfi.fr/afrique/20161121-algerie-raisons-3e-greve-fonctionnaires-mois?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=twitter&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_user&aef_campaign_date=2016-11-21

En Algérie, pour la 3e fois en un mois, des fonctionnaires de l'éducation, de la santé et des administrations publiques étaient en grève lundi 21 novembre. Mais cette fois-ci, il y a eu moins de grévistes. Si les syndicats en annoncent 60%, les chiffres officiels ne dépassent pas les 10%. Les syndicats autonomes demandent l'annulation d'un projet de réforme des retraites, un projet que le gouvernement entend bien mener à terme.

Deux jours de grève, toutes les deux semaines. C'est ce que treize syndicats autonomes avaient prévu pour protester contre la réforme des retraites. Cette réforme veut empêcher le départ des fonctionnaires avant 60 ans, sauf pour les métiers pénibles.

Il y a un mois, la grève avait été bien suivie. La réforme est effectivement très mal acceptée. Aujourd'hui un fonctionnaire sur deux part en retraite avant l'âge de 60 ans, et la plupart des employés de l'éducation ou de la santé considèrent que ce n'est pas à eux de combler le déficit de la Caisse nationale de retraite.

Conséquence, des milliers de fonctionnaires dans le pays ont demandé un départ en retraite anticipé dès l'annonce de la réforme, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain.

Mais lundi, la troisième vague de grève a eu moins de succès. Dans la capitale, les établissements scolaires semblaient fonctionner normalement. Ces dernières semaines, différents membres du gouvernement ont répété que la réforme était nécessaire pour sauver les retraites.

En clair, il n'y a plus d'argent dans les caisses, et il faut travailler plus pour payer les pensions. Cette semaine, un nouveau chiffre appuyait cette argumentation. Le déficit commercial du pays a dépassé les 15 milliards de dollars.