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Smic: le groupe d’experts se prononce contre un "coup de pouce"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
LR: Si c’est l’avis des experts …
Boursorama – AFP le 28/11/2016
Le gouvernement annoncera officiellement le niveau de revalorisation du Smic le 19 décembre ( AFP/Archives / PHILIPPE HUGUEN )
Le groupe d’experts sur le Smic s’est prononcé contre un « coup de pouce » au 1er janvier, selon son rapport annuel transmis lundi aux partenaires sociaux, dans lequel il juge une hausse de la prime d’activité plus « efficace » pour lutter contre la pauvreté.
L’exécutif annoncera officiellement le niveau de revalorisation du Smic lors d’une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), qui doit se tenir le 19 décembre, précise-t-il.
Consulté depuis 2008 avant chaque revalorisation annuelle du salaire minimum, le groupe d’experts a toujours déconseillé au gouvernement d’accorder un « coup de pouce ». A défaut, le Smic bénéficie chaque 1er janvier d’une hausse mécanique, calculée selon deux critères: l’inflation hors tabac pour les 20% de ménages aux revenus les plus faibles et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE).
Cette année encore, « aller au-delà de la formule légale d’indexation introduirait un risque de déstabilisation à partir d’une situation (économique) encore fragile », écrivent les experts dans leur rapport, dévoilé par Les Échos et dont l’AFP a obtenu copie.
Ils appellent « à la prudence et à la modération » et justifient leur préconisation par le fait que « la conjoncture de l’emploi reste précaire » et que l’embellie actuelle est due « probablement plus aux mesures d’allègement du coût du travail qu’à la conjoncture économique ».
– « Pas le plus efficace » –
Le gouvernement n’a plus accordé de coup de pouce au Smic depuis le 1er juillet 2012, au lendemain de l’élection de François Hollande. Lors de la dernière revalorisation, début 2016, le salaire minimum avait augmenté de 0,6%, atteignant 1.466,62 euros bruts mensuels (9,67 euros de l’heure) et 1.141,61 euros nets.
Les experts estiment, par ailleurs, que le Smic « n’apparaît pas comme l’instrument de redistribution le plus efficace », lui préférant la prime d’activité. Ce dispositif, qui a fusionné en début d’année le RSA activité et la prime pour l’emploi, offre un complément de revenus aux travailleurs pauvres.
« La pauvreté comme l’inégalité diminuent plus fortement sous l’effet d’une revalorisation de la prime d’activité que sous l’effet d’une hausse du Smic », tranche le groupe, qui a comparé les effets d’une hausse de 1% du Smic avec ceux d’une revalorisation équivalente de la prime d’activité.
La hausse du Smic bénéficierait à tous les ménages dont au moins un des membres est rémunéré autour du Smic, même si l’autre membre dispose de revenus élevés, tandis qu’une hausse de la prime d’activité ne concernerait que les ménages modestes, ses règles d’éligibilité tenant compte des ressources totales du ménage.
Le groupe d’experts sur le Smic est présidé depuis 2013 par François Bourguignon, directeur de l’École d’économie de Paris, et se compose notamment des économistes Pierre Cahuc (Crest), Eve Caroli (École d’économie de Paris), Stefano Scarpetta (OCDE) et de la sociologue Dominique Goux (Crest).




