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Fillon: assoiffé de fric
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Article du Canard enchaîné à lire ici :
http://tendanceclaire.org/contenu/autre/canard.pdf
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Créée à quelques jours des élections législatives de 2012, la société 2F Conseil aurait, selon Le Canard enchaîné, permis au candidat Les Républicains de toucher un salaire très confortable depuis quatre ans.
François Fillon aurait-il fait entorse à l'un de ses principaux axes de campagne? Dans son édition de ce mercredi, Le Canard enchaîné, reprenant une information du site Bastamag, révèle l'existence d'une société de conseil qui aurait permis au député de Paris de toucher 757 000 euros de salaire net depuis juin 2012. Un revenu important que le candidat aurait cumulé avec son indemnité parlementaire. De quoi porter atteinte à l'exemplarité défendue par le candidat durant la campagne de la primaire à droite.
Fondée à quelques jours de son élection comme député de Paris, la société 2F Conseil ne tombe pas sous le coup de l'interdiction pour un parlementaire de travailler comme consultant. Il n'y a donc rien d'illégal à la situation de François Fillon. Toutefois, si le mélange des genres se confirmait, une évidente question de déontologie se pose. Elle pourrait, a minima, offrir du grain à moudre aux adversaires du candidat Les Républicains à la présidence de la République.
Mélange des genres?
D'après ses statuts, la société 2F Conseil dispose d'un périmètre d'action très large. Elle peut dispenser des conseils et des conférences "dans tous les domaines, notamment (...) dans les affaires publiques", ce qui ouvre le champ à l'expertise de François Fillon comme ancien Premier ministre. Parmi les missions réalisées, on trouve par exemple, toujours selon Le Canard enchaîné, des "analyses de conjoncture et des notes portant sur l'état des relations internationales", ou une conférence donnée au Kazakhstan, à l'occasion du VIIIe Forum KazEnergy.
Qui plus est, une fois ajouté à son indemnité parlementaire, son salaire mensuel entre juin 2012 et décembre 2015 aurait tutoyé les 23 000 euros nets. Un tel chiffre pourrait renforcer l'image de "candidat des riches" que les contempteurs de François Fillon se sont empressés de construire à l'issue de sa victoire à la primaire.




