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Le cri du fondateur de “Taranis news”: “On veut nous tuer économiquement”

Lien publiée le 3 décembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lesinrocks.com/2016/12/news/cri-fondateur-de-taranis-news-on-veut-tuer-economiquement/

Le site Taranis News est devenu une référence dans la couverture des mouvements sociaux. Au printemps dernier pendant les manifestations contre la loi Travail, pendant les mobilisations pour la justice climatique ou encore celles des migrants, les caméras et les appareils photos de ce site internet étaient au cœur de l’action.

Accusé du vol d’un talkie-walkie des CRS

Mais depuis fin octobre, son fondateur Gaspard Glanz ne peut plus travailler normalement, à cause de soucis judiciaires. Alors qu’il couvrait le démantèlement de la “jungle” de Calais, il avait été interpellé par la police, qui l’accuse du vol d’un talkie-walkie des CRS dans le bidonville. Placé sous contrôle judiciaire, et obligé de pointer tous les samedis au commissariat de Strasbourg, il est entravé dans son travail de couverture des mouvements sociaux, comme il l’explique à Libération :

“A Taranis, on n’a pas des moyens gigantesques. Je ne peux pas mettre 200 euros pour un aller-retour en TGV. Et vu l’actualité, je suis surtout amené à travailler à Paris, Calais, Rennes ou Nantes. Soit 1 500 kilomètres aller-retour avec Strasbourg. Depuis un mois, j’ai tourné deux sujets, un à Beaumont-sur-Oise sur la mobilisation après la mort d’Adama Traoré et un autre à Kehl, en Allemagne, sur une manifestation antifasciste. Avant, j’en faisais trois par semaine.”

“On veut nous tuer économiquement et me rendre fou”

Dans cette courte interview, il accuse les autorités de vouloir faire taire son site internet :

“On veut nous tuer économiquement et me rendre fou. Les revenus de Taranis sont issus de la vente de nos contenus. Quand tu ne filmes pas, forcément… En gros, en novembre, j’ai dû renoncer à une quinzaine de reportages, soit environ 10 000 euros de préjudice pour la société.”