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Présidentielle 2017 : le Medef entre en campagne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le président du Medef Pierre Gattaz veut que les candidats à la présidentielle fassent de l'emploi leur première priorité. Pour lui, la baisse du chômage passe par une baisse de la fiscalité pesant sur les entreprises et une refonte du droit du travail. Il refuse de se prononcer clairement en faveur d'un candidat.... mais multiplie les indices...
Le Medef entre à son tour doucement en campagne. Certes, les éléments de langage sont en phase de rodage mais les thèmes sur lesquels l'organisation de Pierre Gattaz compte « interpeler » les candidats sont déjà définis. Pour le Medef, régler le problème du chômage doit être la première préoccupation de tous les postulants à la présidentielle. "Régler le problème du chômage c'est en grande partie régler les autres problèmes d'absence d'espoir, de sentiment d'insécurité..." avance Pierre Gattaz. Aussi, pour le Medef « l'économie devrait constituer 75% du contenu des programmes des candidats ».
Et au nom de la lutte contre le chômage, l'organisation patronale pousse ses pions, en présentant les quatre chantiers principaux qui devraient permettre d'améliorer la compétitivité des entreprises et donc favoriser les recrutements.
90 milliards d'euros supplémentaires pour les entreprises
La fiscalité d'abord. Certes, Pierre Gattaz salue le pacte de responsabilité de François Hollande et ses 41 milliards d'euros d'allégements sur la fiscalité et les cotisations des entreprises qui ont permis de faire remonter le taux de marge de 28% à 32%. Mais c'est pour immédiatement rappeler que ce taux de marge en Allemagne est lui de 41%. Aussi, Pierre Gattaz demande un effort supplémentaire en faveur de l'allègement du coût du travail et de la fiscalité (avec notamment la suppression de la dernière tranche de la C3S). Le Medef a même chiffré sa demande : il faut un nouvel effort de 90 milliards d'euros - 35 milliards d'euros sur le coût du travail et 55 milliards sur la fiscalité - pour faire jeu égal avec l'Allemagne.
Plafonnement des indemnités prud'homales
Sur le plan social, bien entendu, Pierre Gattaz demande un retour « à la première version de la loi El Khomri ». Traduction, fidèle à ses revendications, le Medef réclame toujours et encore le plafonnement des indemnités prud'homales, pour « rassurer » les entreprises qui, si elles connaissent les règles du jeu en matière de licenciement, seront alors incitées à davantage embaucher.
Simplification administrative
Pierre Gattaz plaide aussi pour un important effort de « simplification réglementaire et législative », demandant que pour un nouveau texte de loi créé, deux soit supprimés. Il évoque aussi des lois " à durée déterminée de cinq ans" qui seraient ensuite soumises à évaluation pour apprécier sil elles doivent perdurer ou bien être retirées. Plus original, le président du Medef suggère que des « binômes haut fonctionnaire/ chef d'entreprise » soient placés à la tête des administrations pour assurer concrètement des mesures de simplification...
Enfin le Medef souhaite que le paquet soit mis en matière de formation « plus de 100.000 décrocheurs par an et un taux de chômage de 25% chez les jeunes ne sont plus acceptables ».Pour le Medef, ceci passe par un slogan : « 100% de jeunes employables et citoyens ». Ce qui demande notamment un gros effort en matière d'orientation.
Progressivement, le Medef va monter en puissance durant la campagne assurant qu'il mettra sur la table en janvier les éléments complets de sa « doctrine ».
Des bons points pour... Fillon
A ce stade, Pierre Gattaz, refuse de se prononcer pour tel ou tel candidat. Mais il a tout de même délivré quelques indices. Il trouve ainsi justifié un plan de réduction de la dépense publique de 100 milliards d'euros... ce qui correspond au montant avancé par François Fillon. Sur la Sécurité sociale, il invite le même François Fillon à faire œuvre de « pédagogie » dans sa démarche... Il ne semble donc pas condamner le fond des propos du vainqueur de la primaire de la droite - qui vient d'ailleurs de préciser sa pensée dans une tribune publiée dans Le Figaro.
En revanche, s'agissant d'Emmanuel Macron et de ses propos sur les baisses des cotisations sociales, Pierre Gattaz explique ne « rien en penser pour l'instant », préférant attendre « un programme plus complet » de la part de l'ex ministre de l'Economie, notamment en matière de « fiscalité sur le capital ». On voit donc bien, in fine, vers quel candidat le cœur du Medef balance...