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99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La défiance et le pessimisme des jeunes de 18 à 34 ans explosent selon la dernière étude publiée par le Cevipof. Les jeunes s’y définissent comme une génération « sacrifiée » ou « perdue ».
Tous pourris. Les personnalités politiques, les médias, le système éducatif: la défiance des jeunes atteint des niveaux très préoccupants. La dernière étude publiée mercredi par Anne Muxel, directrice de recherches auCevipof (CNRS/Sciences Po), qui reprend les réponses des jeunes français à l’enquête européenne «Generation What?», dépeint l’état d’esprit de la jeunesse française en 2016. Anne Muxel a utilisé les réponses de plus de 20 000 jeunes Français, et les a comparées à celles d’une précédente enquête menée en 2013, comme l’explique le journal Le Monde . Le portrait qu’elle en tire est inquiétant.
Alors que la bataille électorale pour l’élection présidentielle de 2017 bat son plein, les jeunes n’ont jamais semblés aussi désabusés concernant leurs représentants politiques: 99 % des jeunes pensent que les hommes politiques sont corrompus, et 63 % «tous corrompus». Ils sont près de neuf sur dix à déclarer ne pas avoir confiance dans les responsables politiques et les médias. Le système éducatif en prend également pour son grade: pour 68 %, il «ne donne pas sa chance à tous» et pour 87 %, il «n’est pas efficace pour entrer sur le marché du travail». Une colère qui pourrait se concrétiser par des manifestations, car 62 % des jeunes interrogés déclarent pouvoir participer «à un grand mouvement de révolte»
Une génération «sacrifiée»
En 2016, les jeunes se définissent comme une génération «sacrifiée» ou «perdue». Près de trois jeunes sur quatre estiment que «la crise économique aura un impact sur leur avenir» et plus d’un sur deux que leur avenir «sera plutôt pire comparé à la vie qu’auront menée leurs parents». Parmi les actifs, 65 % ne se considèrent pas payés à la hauteur de leurs qualifications.
«Ce qui s’aggrave, explique la sociologue au journal Le Monde, c’est le pessimisme quant aux possibilités que la société française peut leur offrir pour s’intégrer dans de bonnes conditions, pour trouver un travail rémunéré à la hauteur de leurs compétences, pour qu’ils se sentent reconnus quant à leur utilité sociale et dans leur rôle, pour obtenir leur autonomie…»