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Après une fausse couche à son poste, une caissière accuse Auchan
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une salariée de l'enseigne Auchan qui travaille à Tourcoing accuse sa hiérarchie après avoir perdu son bébé de trois mois à son poste : elle assure avoir été empêchée d'aller aux toilettes ce jour-là, puis avoir été sanctionnée sur sa fiche de paie pour son absence.
Sordide histoire à Auchan City à Tourcoing. Une caissière de ce supermarché du Nord demande au Comité d'hygiène et de sécurité de l'entreprise (CHSCT) de diligenter une enquête après sa fausse couche sur son lieu de travail, une demande à laquelle l'union locale CGT a apporté ce lundi 26 décembre son soutien.
Le 22 novembre, cette jeune femme de 23 ans, alors enceinte de trois mois qui est en contrat de professionnalisation dans ce magasin depuis le 1er novembre, a ressenti de "violentes douleurs" au ventre. "J'ai prévenu mes responsables, j'ai demandé à plusieurs reprises d'aller aux toilettes, mais personne ne m'a permis. J'ai continué à travailler, mais à un moment, j'en pouvais plus, alors j'ai pris la décision de fermer la caisse", a relaté la caissière. "Quand je me suis levée, j'ai vu que mon fauteuil était blindé de sang", puis "je suis allée aux toilettes, j'étais un robinet de sang. C'est un pompier (appelé par la sécurité, ndlr) qui a ramassé le fœtus tombé dans la cuvette", poursuit la salariée qui est actuellement en arrêt maladie.
"Quand la caissière a annoncé à sa chef qu'elle était enceinte, il n'y a eu aucune prise en considération de ce changement. A plusieurs reprises, elle s'était manifestée auprès de ses responsables sur des douleurs, mais il n'y a personne qui a réagi", a expliqué Habib Hamdoud, délégué syndical CGT à Auchan City, lors d'une conférence de presse à l'Union locale de Tourcoing.
La direction d'Auchan assure avoir fait ce qu'il fallait
De son côté, l'entreprise assure dans un communiqué que la salariée n'avait pas sollicité de pause et que le 22 novembre, "dès que sa hiérarchie a été informée du problème rencontré par l’hôtesse, elle a alerté les secours et l’hôtesse a été prise en charge rapidement". Dans un courrier adressé à la direction d'Auchan City daté du 20 décembre et dont l'AFP a obtenu copie, la caissière écrit avoir été "meurtrie" par"cette absence manifeste d'empathie et de compassion" de sa direction. Elle lui demande de remplir "une attestation d'accident du travail" et de "régulariser" sa fiche de paie du mois de novembre, affirmant "qu'une semaine de travail effectif" lui a été déduit sur son bulletin de salaire.
"L'ensemble des sommes dues ont été versées" et Auchan n'"a reçu l'avis d'arrêt maladie et l'avis d'accident de travail que tardivement. Dès que nous les avons reçus, nous avons traité le sujet", a répondu la direction. "Une plainte devrait être déposée dans les jours à venir" par la caissière, a affirmé Me Ioannis Kappopoulos, l'avocat de la CGT. Dans ce même supermarché, une caissière avait été licenciée en juillet pour, selon la CGT, "un préjudice de 85 centimes d'euros", puis finalement réintégrée.




