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Brésil: le secrétaire à la Jeunesse souhaite plus de massacres dans les prisons
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le secrétaire à la Jeunesse brésilien, Bruno Julio, a dû démissionner après avoir publiquement souhaiter qu'il y ait un massacre par semaine dans les prisons, au lendemain de l'assassinat de 31 détenus dans un établissement de l´État de Roraima.
Secrétaire à la Jeunesse depuis juin 2016, Bruno Julio a dû présenter sa démission dans la nuit de vendredi à samedi 7 janvier, à la suite de ses propos polémiques sur les massacres intervenus dans les prisons de Manaus, le 2 janvier, et celui du Roraima, le 6 janvier.
Interrogé par le quotidien O Globo, Bruno Julio avait déclaré : "Je pense qu’il faudrait qu’il faudrait en tuer plus. Il faudrait un massacre par semaine. […] Ces pauvres choux (sic) qui sont enfermés sont des tueurs et des violeurs, ce ne sont pas des saints. Il faut arrêter avec le politiquement correct".
Âgé de 24 ans, issu des rangs du PMDB (le parti du président Michel Temer), Bruno Julio a remis sa démission qui a été acceptée. Le chef de l'État, qui a annoncé un "plan national de sécurité" pour moderniser, désengorger et tenter de mieux contrôler les prisons, a peu apprécié ces déclarations.
La situation dans les prisons brésiliennes sous contrôle ?
Elles interviennent dans le contexte du malaise qu’ont provoqué les deux massacres qui ont fait 91 morts en quelques jours dans les prisons du nord du Brésil.
Ces tueries, présentées comme des règlements de compte sanguinaires entre gangs attirent aussi l’attention sur les échecs et les manquements de l’administration pénitentiaire au Brésil.
Alors que le ministre de la Justice, Alexandre de Moraes, soutient que la situation dans les prisons du pays est "sous contrôle", cinq États brésiliens redoutent d’autres épisodes de violences.
Le journal O Globo rapporte que les services de renseignement du gouvernement estiment que la situation dans les établissements pénitentiaires est particulièrement tendue. Ils ont alerté le ministère de la Justice sur la possibilité de nouveaux règlements de comptes entre factions mafieuses dans les jours à venir.




