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Filoche soutient Montebourg
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le socialiste Gérard Filoche, dont la candidature à la primaire organisée par le Parti socialiste n’a pas été validée faute de parrainages suffisants, a apporté son soutien à Arnaud Montebourg lundi 16 janvier au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
« Après beaucoup de réflexion avec mes amis de “Démocratie et Socialisme”, on s’est consulté, on a hésité évidemment entre Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, et finalement on a choisi Arnaud Montebourg. »
« Si on avait un choix au second tour entre Benoît et Arnaud, ça serait mieux pour tout le monde », a précisé cet ancien inspecteur du travail qui se situe à l’extrême gauche du PS. « Macron c’est Brutus 2, Valls c’était Brutus 1 », a-t-il ajouté.
Arnaud Montebourg a chaleureusement remercié M. Filoche pour son soutien ce matin sur Twitter
Membre du bureau national du PS, Gérard Filoche s’était fait connaître au niveau national en 2013 en s’emportant contre le ministre du budget Jérôme Cahuzac qui venait d’avouer avoir menti sur l’existence d’un compte à l’étranger.
Il avait confirmé le 5 octobre dernier sur son blog sa candidature à la primaire avant d’être écarté de la course à l’élection présidentielle faute de parrainages suffisants. La justice a débouté fin décembre M. Filoche, qui contestait son éviction.
Ancien inspecteur du travail et membre du conseil national du Parti socialiste, Gérard Filoche incarne l'aile gauche du PS et est l'un des derniers représentants du « courant ouvrier ». Il n'a pas la langue dans sa poche et ne cesse de fustiger la dérive sociale-démocrate de ses camarades. Candidat malheureux à la primaire de la Belle Alliance populaire (il n'a pas recueilli suffisamment de parrainages), il n'a pas renoncé à jouer un rôle dans cette élection. Il annonce aujourd'hui son soutien à Arnaud Montebourg et s'en explique pour Le Point.fr.
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http://www.lepoint.fr/presidentielle/filoche-valls-a-la-machoire-crispee-16-01-2017-2097442_3121.php
Le Point.fr : Qui soutenez-vous dans la primaire à gauche ?
Gérard Filoche : Je soutiens Arnaud Montebourg. Montebourg a dit : je suis le candidat de la feuille de paye. C'est compatible avec ce que je dis. Moi, je suis le candidat des salaires pour tous, pas du revenu universel.
C 'est le revenu universel qui vous a éloigné de Benoît Hamon ?
Oui, c'est ce qui nous a permis de trancher. Je suis pour la protection sociale et la Sécurité sociale payée par le capital, pas pour redistribuer les impôts de tout le monde.
Pourtant, si on instaure une taxe sur les robots, c 'est bien le capital qui va financer le revenu universel …
La taxe sur les robots, c'est du pipeau. Ça fait 150 ans qu'on en parle. Moi, je taxe les capitalistes, pas les robots. L'année dernière, il y a eu 57 milliards de dividendes. C'est là qu'il faut aller chercher l'argent pour financer la retraite à 60 ans, les 32 heures par semaine et le smic à 1 800 euros, au lieu de le laisser filer aux îles Caïmans et dans des paradis fiscaux.
Pourriez-vous soutenir Manuel Valls s 'il emporte la primaire ?
On ne peut pas m'exclure des règles du jeu et me demander de les appliquer. Mon souhait, c'est que Valls soit éliminé dès le premier tour. Ce sera un bienfait pour toute la gauche.
Pourquoi êtes-vous si remonté contre Valls ?
(Il s'emporte) Parce que Valls, c'est le bilan catastrophique du quinquennat. Voter contre Valls, c'est voter contre le CICE ; voter contre Valls, c'est voter contre la loi El Khomri ; voter contre Valls, c'est voter contre la déchéance de nationalité ; voter contre Valls, c'est voter contre le 49.3 ! Il s'affiche aux côtés des pires obscurantistes. Il est allé à Riyad pour dire que les salariés d'Air France sont des voyous. Il est allé voir les dictateurs chinois et leur a dit : investissez en France, il n'y a plus les 35 heures. Valls a la mâchoire crispée. Il ne s'époumone que quand il est question d'autorité, de direction, de pouvoir de gouverner. Il n'a jamais d'empathie pour les gens. Pas une fois il n'a parlé de travail. Il n'a pas eu un mot de regret sur la déchéance de nationalité.
Vous en voulez à Jean-Christophe Cambadélis ?
Oui, je lui en veux. Il s'est comporté de manière partiale en bloquant ma participation à la primaire. Tout le monde me demande pourquoi je ne suis pas là. J'ai commenté le premier débat en direct sur YouTube. Ça a été très regardé.




