Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- "LE SIONISME ET LE COLONIALISME NOUS ABÎMENT COLLECTIVEMENT" - AVEC SIMON ASSOUN (30/06)
- A Nice, un assesseur "sympathisant de Ciotti" interpellé après des violences à l’encontre du président d’un bureau de vote (30/06)
- France : Le pari de Macron (par Michael Roberts) (30/06)
- DE MACRON AU RN : les PARASITES sont prêts à TOUT pour maintenir leurs INTÉRÊTS - Nicolas Framont (29/06)
- Entretien avec Christian Phéline sur la falsification de Révolution africaine (29/06)
- Clémence Guetté : son histoire, décryptage des enjeux et coulisses de la politique (28/06)
- Jean-Luc Mélenchon invité du ZawaTalk (28/06)
- MEETING AVEC PHILIPPE POUTOU À MARSEILLETTE (28/06)
- Clémence Guetté: Nous n’accepterons aucune compromission (28/06)
- Programme d’Ensemble : poursuivre dans l’impasse (28/06)
- "Le ni-ni du Medef n’est ni représentatif ni responsable" : la tribune de 1000 diplômés de grandes écoles (28/06)
- L’extrême-droite déteste la statistique publique… Et vous ? (28/06)
- Plus on est de droite, plus on est antisémite (27/06)
- Stop au bashing de la France insoumise (27/06)
- Face au RN, le barrage des castors prend l’eau (27/06)
- Sans luttes, pas de Nouveau Front populaire. Six thèses pour une discussion (27/06)
- Mélenchon sur M6 (27/06)
- Vers un groupe de dissidents de la France Insoumise à l’assemblée ? (27/06)
- Scientifiques, nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite (27/06)
- "Ma grand-mère vote Rassemblement national depuis qu’elle regarde CNews" (27/06)
- Décès de Michel Rotman (26/06)
- Grèce : quelles perspectives après les élections européennes ? (26/06)
- Le dirigeant des Teamsters se rendra à la convention républicaine (26/06)
- État espagnol : l’extrême droite progresse, la gauche du PSOE recule (26/06)
- Au Portugal, les droites confirment leur majorité (26/06)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Fillon envisage une "grande opération transparence" à la télé
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Parce qu'il n'aurait pas tout dit le brave homme ?
Pour sortir du «Pénélope gate» et reprendre la main, François Fillon réfléchit selon nos informations à une grande émission de télévision afin de «tout mettre sur la table». Une opération de transparence pour sauver sa peau alors que le candidat chute dans les sondages et que certains lui demandent de se retirer.
Retranché dans son QG de campagne, François Fillon prépare sa contre-attaque. «Une sorte d’opération de la dernière chance pour sauver sa candidature et repartir de l’avant», résume un ténor de la droite qui s’est entretenu vendredi au téléphone avec lui. «Il y a urgence s’il ne veut pas être renversé par les siens », prévient un baron de la droite prêt encore à lui donner «huit jours» alors que beaucoup de parlementaires estiment que «ça devient insurmontable pour François».
Conscient des ratés de sa communication, de sa défense approximative et de la colère qui monte dans les rangs de la droite, le candidat sait qu’il doit prendre une «initiative forte», selon la formule d’un proche. Après deux jours de réflexion, l’ancien Premier ministre a passé en revue les possibilités dont il dispose. A la veille d’une semaine qui s’annonce cruciale (réunion avec les députés mardi matin et comité politique le soir), le candidat à la présidentielle a beaucoup consulté. Nicolas Sarkozy l’a rassuré sur l’existence d’un quelconque plan B et s’est montré «très correct», selon un filloniste. Il a parlé au téléphone avec Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand et François Baroin dont les noms circulent pour candidats de remplacement. Il aurait également calmé les «inquiétudes» de Gérard Larcher, l’un de ses plus fidèles soutiens. «J’ai trouvé François combatif. Il avait une bonne voix», confie l’un d’eux. Le même homme lui a conseillé d’aller à la télé pour «tout mettre sur la table» dans une sorte d’opération vérité.
Muscler sa défense judiciaire
L’équipe de campagne aurait retenu l’idée et envisagerait une grande confession télévisée sur TF1 ou France 2. L’occasion de tout dire sur les emplois de son épouse et de ses enfants, sur sa société de conseil, sur son patrimoine etc… Quitte à faire acte de contrition. Ce qui a manqué depuis le début du « Pénélope Gate ». Certains lui ont même conseillé de rembourser les sommes avancées (un million d’euros de salaire versés sur près de dix ans) dans Le Canard Enchainé. Une option que le candidat aurait, à ce stade, écartée. Une telle émission représenterait évidemment un risque. Pour l’instant, seul François Fillon affronterait les caméras. L’hypothèse d’une conférence de presse avec Pénélope a été envisagée mais pour l’instant non retenue.
Outre sa communication, le candidat sait aussi qu’il doit muscler sa défense judiciaire. Plusieurs élus lui ont conseillé de prendre les services de «grandes figures» du barreau rompus aux affaires politco-médiatiques. «Demander 15 jours de sursis aux parlementaires ainsi qu’expliquer à la télé qu’il se retirerait en cas de mis en examen étaient des choix d’avocats un peu naïfs. Dans ce dossier, il y a pourtant des angles pour politiser le dossier et créer un dérivatif pour les médias», assure un spécialiste consulté par Fillon. Et cette source de rappeler que le parquet national financier n’est pas habilité à traiter les abus de biens sociaux.
«La vérité c’est que François ne parvient pas à créer un dérivatif dans les médias. Il n’a pas le commando de guerriers qu’avait Chirac à côté de lui pour traverser cette tempête, ni la créativité de Sarkozy pour créer une affaire dans l’affaire», se désole un pilier de la majorité. Mardi, il retournera sur le terrain. Le néo-sarkozyste François Baroin lui a préparé une visite d'entreprises à Troyes. Jeudi, le juppéiste Jean-Pierre Raffarin l'accompagnera à Poitiers.