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Michéa, c’était tellement mieux avant

Michéa

Lien publiée le 6 février 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Le philosophe creuse son sillon : la gauche a trahi le socialisme des origines et le peuple. Ennemi du libéralisme économique et culturel, il se trouve mis à distance par les intellos de gauche et chéri par droite et extrême droite.

Il refuse catégoriquement les invitations télé et n’accepte les entretiens avec la presse écrite qu’au compte-gouttes. Jean-Claude Michéa, ancien communiste passé maître dans la critique de Mai 68 et du progressisme en général, se dépeint volontiers en pourfendeur du «système» et de l’establishment intellectuel et universitaire. Son dernier livre, Notre ennemi, le capital, a pourtant eu un certain écho au sein du «système» : une du Monde, matinale de France Culture, interview fleuve dans les Inrocks et, désormais, double page dans Libé. L’accueil en librairie est bon, lui aussi : un mois après sa sortie, Notre ennemi a fait l’objet de deux rééditions pour atteindre un tirage à 15 000 exemplaires.

Dans l’arbre généalogique désormais bien touffu de la famille des nouveaux conservateurs venus de gauche pour mieux la tancer - de Michel Onfray à Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner avec qui il a signé un livre (1) -, Michéa représente la branche anticapitaliste, la fibre «ni droite ni gauche». Un populiste revendiqué, chantre de la «décence ordinaire» et des sociétés traditionnelles.

Lire la suite : http://www.liberation.fr/debats/2017/02/05/michea-c-etait-tellement-mieux-avant_1546472