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Indre : un maire en guerre contre le recensement de l’Insee
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon André Laignel, maire PS d'Issoudun, la méthode des sondages "a été mise en place au nom des économies mais pas de la justice".
La démarche n'est pas banale. André Laignel, maire d'Issoudun dans l'Indre, conteste la méthode de recensement de l'Insee qui s'effectue par sondage depuis 12 ans. Il estime qu'il existe "une marge d'erreur considérable" qui "impacte lourdement les finances de la ville". "L'Insee me dit que ma population baisse entre 1,5 % et 2 % depuis trois, quatre ans. Et comme les dotations de l'État sont attribuées en fonction de la population, cela impacte lourdement les finances de la ville et donc mes concitoyens", a expliqué ce jeudi André Laignel, maire PSd'Issoudun depuis 1977. D'après le maire de cette commune de plus de 12 000 habitants, "le nombre de personnes qui payent la taxe d'habitation n'est pas en baisse. Les élèves sont globalement à quelques unités près les mêmes dans les écoles. L'Insee précise quant à elle effectuer le recensement en partenariat permanent avec les communes. Au bout de cinq années et après avoir sondé 40 % de la population locale, un nombre d'habitants est alors déterminé.
Une méthode pour faire des économies ?
Le numéro 2 de l'Association des maires de France a "demandé à l'Insee la possibilité de faire un sondage exhaustif, appartement par appartement, de façon à vérifier si les données qui ont été accumulées ces douze dernières années par sondage sont fiables ou pas". Une requête qu'a refusée l'Insee. La secrétaire générale de la préfecture de l'Indre assure "qu'un travail va être engagé d'ici la fin du mois de mai pour le recensement prochain afin de s'entendre sur un cahier des charges partagés entre les deux parties". En cas de refus de l'Insee de revoir sa méthode de recensement, le maire d'Issoudun déposera "des amendements à des textes existants pour que les élus (des villes de plus de 10 000 habitants) puissent choisir entre la méthode du sondage ou un recensement général tous les sept ans comme cela se faisait antérieurement". Pour le maire d'Issoudun, il existe "une marge d'erreur considérable" avec les sondages. "Il suffit de se référer à l'actualité récente nationale et internationale", poursuit-il. Selon André Laignel, la méthode des sondages, "a été mise en place au nom des économies mais pas de la justice !".




