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Macron: Soupçons de favoritisme autour d’un déplacement à Las Vegas

Macron

Lien publiée le 8 mars 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.20minutes.fr/elections/presidentielle/2026695-20170308-macron-soupcons-favoritisme-autour-deplacement-las-vegas

PRESIDENTIELLE L’Inspection générale des finances a mené l’enquête sur un déplacement d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis en 2016, révèle le « Canard enchaîné »…

Le candidat de « En marche » à son tour au cœur d’une polémique ? L’Inspection générale des finances (IGF) soupçonne un délit de favoritisme concernant l’organisation d’une soirée à Las Vegas en 2016, où Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait rencontré des entrepreneurs français, affirme Le Canard enchaîné dans son édition de mercredi.

Le 6 janvier 2016, en plein Consumer Electronics Show de Las Vegas, grand-messe mondiale de l’innovation technologique, Emmanuel Macron avait été ovationné par plus de 500 personnalités et dirigeants de start-up françaises.
« Cette opération de séduction, montée dans l’urgence, à la demande expresse du cabinet du ministre, a été confiée au géant Havas par Business France (l’organisme de promotion de la French Tech dépendant de Bercy) sans qu’aucun appel d’offres ait été lancé », révèle Le Canard enchaîné.

Une soirée à 381.759 euros

« La commande de la prestation Havas est susceptible de relever du délit de favoritisme », souligne l’IGF après enquête, peut-on lire dans le journal satirique, qui précise le coût de la soirée : « 381.759 euros, dont 100.000 rien que pour l’hôtel, où la moindre chambre était facturée plus de 300 euros la nuit ».

Reprenant les conclusions de l’IGF, le Canard révèle que Business France ou certains de ses salariés « pourraient être incriminés pour favoritisme » et Havas France ou ses dirigeants « au titre de la complicité ou du recel ».

Macron nie toute implication

A six semaines de la Présidentielle, le moindre début de scandale pourrait faire chuter le candidat de « En marche » dans les sondages, dorénavant favori pour le second tour. « M. Macron n’est absolument pas concerné par ces soupçons », s’est-on alors empressé de souligner dans l’entourage du candidat.

Puis c’était autour d’Emmanuel Macron en personne de réagir mardi lors d'un déplacement aux Mureaux, dans les Yvelines. « Je n’ai pas pris connaissance de cela, mais je ne pense pas que ce soit mon ministère qui ait organisé un événement sans appel d’offres ». « Je pense que ça peut être des agents de l’Etat ou en tout cas des entités publiques, mais je demande à vérifier les faits », a-t-il précisé.
Le candidat de « En marche » a conclu en assurant n’avoir rien à se reprocher : « Mon ministère, lorsque j’étais ministre, a toujours respecté les règles des appels d’offres et des marchés publics ».