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Yann Moix à Nathalie Arthaud : "Il est hors de question de faire une politique favorable à tous les citoyens dites vous. C’est très violent"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Nathalie Arthaud est passée ce samedi soir dans l'émission « On n'est pas couché ». Elle a du affronter les chiens de garde de la bourgeoisie, plus caricaturaux que jamais.
Par exemple, on notera cette intervention de Yann Moix : « Dans Le Monde du 23 mai 2015 vous avez dit il est hors de question de faire une campagne pour parler d'une politique favorable à tous les citoyens mais bien de mettre en avant les intérêts des travailleurs. Même Poutou n'aurait pas dit ça. Il est hors de question de faire une politique favorable à tous les citoyens. C'est très violent (…) Vous excluez une partie des citoyens »
Ainsi, dire qu'on défend les intérêts des travailleurs, et pas ceux des bourgeois, dire que leurs intérêts sont contradictoires, c'est « très violent ». Pour Yann Moix, un bon candidat est celui qui nie la réalité de la lutte de classes, celui qui promet plein de bonnes choses pour tout le monde. Et non, Yann Moix, aujourd'hui s'exerce la dictature de la bourgeoisie sur nos vies. Pour y mettre fin, il faudra exproprier les capitalistes, il faudra un gouvernement des travailleurs pour prendre des mesures pour changer les règles du jeu, la façon de produire. Et nous ne proposons pas de couper la tête des bourgeois, nous proposons de les « libérer » de leur statut d'exploiteur, de leur fortune, afin qu'ils bénéficient eux aussi de ce nouveau statut de « producteur associé », participant à égalité avec les autres, à la construction de cette nouvelle société. Pour Moix et ses semblables, c'est horrible, c'est la barbarie, la fin de la civilisation. Ce serait en effet la fin de leur civilisation et la construction d'un nouveau monde, vers l'émancipation intégrale des êtres humains.
Yann Moix affiche sa crétinerie abyssale avec l'aplomb qui le caractérise : « Dans votre vision des choses, il y a un truc qui me dérange. Il y a une dichotomie entre les travailleurs d'un côté et les bourgeois de l'autre. Aujourd'hui, les jeunes sont à 50-60% diplômés du supérieur. Ce sont dans votre conception des choses des bourgeois. Ils sont précaires quand même ». Nathalie Arthaud répond évidemment « pas du tout » et définit la classe capitaliste comme ceux qui possèdent les capitaux, c'est-à-dire ceux qui détiennent les moyens de production et s'en servent pour exploiter les travailleurs. Un jeune diplômé qui vend sa force de travail (ou essaie de la vendre) à un capitaliste pour survivre, ce n'est pas un « bourgeois », c'est un travailleur.




