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Des milliers de manifestants à Paris contre les violences policières
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ils défilent à l’appel de plusieurs organisations contre le racisme, l’impunité des forces de l’ordre et l’état d’urgence, entre autres.
Quelques milliers de personnes manifestaient dans le calme à Paris dimanche après-midi contre les « violences policières » à l’appel de plusieurs organisations. Lancé en décembre 2016 à l’initiative d’une douzaine de familles de victimes de violences policières, ce rassemblement appelle à manifester, contre celles-ci, contre le racisme, l’impunité des forces de l’ordre et l’état d’urgence, entre autres. Et, plus généralement, contre la répression de l’Etat.
Les manifestants marchaient derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Justice et dignité, stop à l’impunité policière », flanquée des portraits dessinés de 13 personnes, présentées comme victimes de la violence policière. Le cortège doit rejoindre la place de la République où se tiendront plusieurs concerts jusqu’à minuit.
Aux cris de « Zyed, Bouna, Théo et Adama, on n’oublie pas, on ne pardonne pas », « pas de justice, pas de paix », « Police partout, justice nulle part » ou « urgence, urgence, la police assassine en toute impunité », la foule s’est mise en branle peu après 14 h 30 depuis la place de la Nation, dans l’est de la capitale.
Dans le cortège, flottaient des drapeaux du NPA (Nouveau parti anticapitaliste), du DAL (Droit au logement), d’Attac, CGT, CNT, des ballons de Solidaires, et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Les bamboulas, les bougnouls, les niakoués (…) vous emmerdent ».
Une marche qui divise les quartiers populaires
C’est la deuxième fois qu’une telle marche, à l’initiative des familles de victimes, est organisée dans la capitale. A cinq semaines de la présidentielle, cette nouvelle manifestation prend une résonance particulière après l’affaire Théo, du nom de ce jeune homme noir dont l’interpellation brutale à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a provoqué des violences urbaines en février. Toutefois, certains acteurs de terrain des banlieues ont regretté qu’à leur mot d’ordre se soient greffées de multiples organisations.
La première grande manifestation contre les violences policières avait rassemblé en octobre 2015 entre 3 500 et 10 000 personnes, selon les sources. C’était exactement dix ans après les grandes émeutes en banlieue parisienne consécutives à la mort de Zyed et Bouna, deux adolescents décédés dans un transformateur électrique alors qu’ils tentaient de fuir la police à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).




