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150 soutiens ont accompagné le syndicaliste de La Poste à Versailles

Répression

Lien publiée le 30 mars 2017

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http://www.leparisien.fr/nanterre-92000/150-soutiens-ont-accompagne-le-syndicaliste-de-la-poste-a-versailles-28-03-2017-6804090.php

Versailles (Yvelines), mardi 28 mars 2017. Responsable de sud Poste 92, Gaël Quirante (au centre) était convoqué devant la cour administrative d’appel après une demande de licenciement de la direction

On prend les mêmes et on recommence. Ce mardi la cour administrative d’appel de Versailles a planché sur le cas Gaël Quirante. La direction de la Poste voulait pouvoir licencier le militant de Sud. Après avoir essuyé des refus de l’inspection du Travail, du ministère du Travail et du tribunal administratif, elle avait fait appel. Ce mardi, le rapporteur public est allé dans son sens et a requis l’annulation des précédentes décisions. L’arrêt a été mis en délibéré au 25 avril.

« Le combat est loin d’être terminé… », gronde Gaël Quirante, secrétaire départemental de Sud Poste. Le militant n’avait pas fait le voyage seul. Quelque 150 personnes ont manifesté leur soutien à ce pilier de la lutte syndicale au sein de la Poste : Olivier Besancenot, Frédéric Lordon, un des organisateurs des Nuits debout, Eric Coquerel, conseiller régional, coordinateur du Parti de gauche, des anciens Goodyear, des syndicalistes de la Fnac, etc.

L’histoire remonte à 2010. Au cours d’une grève qui a touché plusieurs agences de la Poste des Hauts-de-Seine, le mouvement s’était durci. Gaël Quirante et quinze autres postiers avaient finalement investi la direction départementale à Nanterre le 10 mai. Ils avaient alors été accusés de séquestration par plusieurs cadres. Condamnés en 2011, ils ont été relaxés en appel deux ans plus tard. Entre-temps, la direction avait lancé une procédure de licenciement contre le meneur.

« S’ils veulent me licencier, il faudra reprendre l’affaire au début, avance Gaël Quirante. Cela peut durer encore de longues années. La Poste devra cohabiter avec nous. Nous sommes devant une bagarre juridique importante… » De son côté, la direction préfère attendre le délibéré : « Nous ne pouvons faire aucun commentaire, nous sommes dans l’attente de la décision de justice qui sera rendue dans les prochaines semaines », indique-t-elle.