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Algérie: une large majorité de la population boycotte les élections

Algérie

Lien publiée le 7 mai 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/05/en-algerie-les-partis-au-pouvoir-conservent-la-majorite-absolue_5122916_3212.html

Le FLN et son allié du RND totalisent 261 sièges sur 462 à l’Assemblée nationale. Le taux de participation est en baisse.

Le parti au pouvoir en Algérie depuis l’indépendance et son principal allié ont remporté, comme attendu, la majorité absolue aux élections législatives de jeudi 4 mai, selon les résultats annoncés vendredi par le ministre de l’intérieur, Nourredine Bedoui, lors d’une conférence de presse.

Le Front de libération nationale (FLN) du président Abdelaziz Bouteflika conserve sa première place à l’Assemblée nationale populaire avec 164 sièges sur 462 (en baisse par rapport à 2012), suivi par son allié du Rassemblement national démocratique (RND), du directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia, avec 97 sièges (en hausse).

La victoire du FLN, l’ex-parti unique qui est au pouvoir depuis que l’Algérie est devenue indépendante de la France en 1962, était largement attendue. « Pour les observateurs de la scène politique, il n’y a pas de surprise. Les partis au pouvoir prennent les deux premières places et les islamistes montent sur la dernière marche du podium », a commenté le politologue Rachid Tlemçani.

Un taux de participation en baisse

Aux précédentes législatives de 2012, les partis islamistes avaient enregistré leur plus mauvais score depuis le premier scrutin pluraliste de 1990. Ils avaient été notamment victimes de leurs divisions alors qu’ils espéraient surfer sur les victoires de leur mouvance dans les pays du « printemps arabe ». Cette année, deux coalitions islamistes ont tenté de jouer l’unité autour de listes rassemblant plusieurs mouvements et partis. L’alliance MSP-FC remporte 33 sièges, l’autre alliance 15 sièges, et le Rassemblement de l’espoir de l’Algérie (TAJ), nouveau parti islamiste, 19. Leur progression est limitée : ils totalisent 67 sièges contre 60 en 2012.

Aucun des partis de la mouvance démocratique n’a obtenu suffisamment de sièges pour pouvoir constituer un groupe parlementaire, qui nécessite 21 députés. Le Front des forces socialistes (FFS, plus vieux parti d’opposition) a remporté 14 sièges, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui avait boycotté les législatives de 2012, 9 sièges, et le Parti des travailleurs (PT) de la figure de proue de l’extrême gauche, Louisa Hanoune, 11 sièges.

L’autre inconnue de cette élection était le niveau de l’abstention à l’issue d’une campagne sans relief qui a mis en lumière l’indifférence des électeurs sur fond d’inertie politique et de marasme économique. Le taux de participation, annoncé par le ministre de l’intérieur Nourredine Bedoui, est de 38,25 %, en baisse par rapport à 2012 où il était de 42,90 %. 

Plus de 23 millions d’électeurs étaient appelés à élire les 462 membres de l’Assemblée populaire nationale au suffrage universel. Cette année, la flambée des prix des produits alimentaires quelques semaines avant les législatives, la situation socio-économique du pays et les scandales de corruption révélées par la presse, dont les derniers concernent des candidats ayant payé pour figurer sur des listes électorales, ont dissuadé nombre d’électeurs de se déplacer. La santé chancelante de M. Bouteflika, 80 ans, fait en outre régulièrement l’objet de spéculations. Dans de nombreux bureaux de vote, le bulletin blanc était majoritaire, selon différentes sources.

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Algérie: les islamistes dénoncent une fraude lors des élections législatives

http://www.rfi.fr/afrique/20170507-algerie-opposition-denonce-fraudes-lors-elections-legislatives