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Isolé, Hamon veut soutenir des candidats contre des socialistes macronistes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"Soyez libres de tout, y compris des appareils qui vous commandent telle ou telle attitude", a enjoint le socialiste à ses soutiens. En off, ses proches actent la fin du PS.
La nouvelle campagne de Benoît Hamon s'annonce tout aussi compliquée que la précédente. Le candidat socialiste malheureux avait convoqué la presse pour commenter en direct les résultats du second tour dimanche soir à 21h15. Mais, Jean-Luc Mélenchon lui ayant grillé la politesse, les principales chaînes de télévision n'ont pas jugé bon de retransmettre sa déclaration en direct. Toute anecdotique qu'elle soit, cette énième mésaventure reflète l'étroitesse du chemin choisi par Benoît Hamon et ses troupes en vue des élections législatives.
Coincé entre La France insoumise d'un côté, et des socialistes tentés de gouverner avec Emmanuel Macron de l'autre, l'ancien ministre de l'Education entend fédérer derrière lui les écologistes, les communistes et l'aile gauche du PS. "Si la gauche se rassemble, si elle se rassemble dans sa diversité, elle peut être majoritaire à l'Assemblée nationale. Soyez en certains", a martelé Benoît Hamon devant la centaine de partisans venus l'écouter dans un bar du 14e arrondissement de Paris.
"On soutiendra d'autres candidats"
Alors que le PS n'a pas encore choisi sa stratégie pour les élections législatives, Benoît Hamon passe à l'offensive. Il sous-entend qu'il fera campagne pour des candidats écologistes ou communistes opposés aux socialistes prêts à gouverner avec Emmanuel Macron. "Je soutiendrai par delà les étiquettes les femmes et les hommes, les candidats sincèrement engagés dans cette démarche de rassemblement, première étape d'une renaissance et d'une reconstruction de la gauche en France."
Son ami, le député de Paris Pascal Cherki, se charge de traduire: "S'ils veulent aller chez Macron, ils vont chez Macron, mais nous, on soutiendra d'autres candidats. C'est un début de clarification." Manuel Valls peut donc s'attendre à ce que Benoît Hamon soutienne un autre candidat de gauche dans sa circonscription. Département par département, ses émissaires seraient déjà en train de prendre langue avec des écologistes et des communistes pour faire émerger des candidatures communes. "Partout où c'est possible, on va discuter directement par dessus l'appareil du PS", précise Pascal Cherki.
"Pour nous, c'est la fin du PS"
Sans même attendre une clarification au congrès du PS cet automne, Benoît Hamon et ses troupes semblent avoir déjà acté la mort clinique du parti. "Soyez libres de tout, y compris des appareils qui vous commandent telle ou telle attitude", a-t-il exhorté ses partisans une fois les micros éteints. "Pour nous, c'est la fin du PS, confirme un membre de son équipe de campagne. La seule question qui se pose, c'est de savoir si l'on sera assez nombreux pour former un groupe avec les écologistes et les communistes à l'Assemblée. Là, on est seuls, c'est notre principal problème."
Malgré un nouvel appel lancé aux insoumis dimanche soir, Benoît Hamon sait que Jean-Luc Mélenchon refuse catégoriquement des accords d'appareil. La gauche s'avance plus morcelée que jamais dans la campagne législative, et le bureau national prévu mardi s'annonce particulièrement saignant rue de Solférino.
Faut-il y voir un remède contre les gueules de bois à venir? Benoît Hamon a fait preuve d'humour noir en proposant à ses militants d'arroser la victoire d'Emmanuel Macron: "Buvons de l'eau !" Le socialiste entend garder les idées claires pour obtenir sa réélection dans les Yvelines, dans une circonscription arrachée à la droite en 2012.
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Celui qui avait qualifié son vote en faveur d'Emmanuel Macron d'«acte difficile» mais de «choix évident» estime notamment que que la gauche «peut être majoritaire à l'Assemblée nationale» si «elle se rassemble dans sa diversité».
Parfois critiqués pendant la campagne pour ne pas s'être alliés, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon pourraient-ils changer de stratégie en vue des législatives ? Le candidat socialiste, défait au premier tour avec 6,35% des voix, appelait en tout cas dimanche soir à «un maximum de candidatures d'union à gauche» lors des prochaines élections, après la victoire d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen.
«Surmonter les vieilles rancunes»
Celui qui avait qualifié son vote en faveur d'Emmanuel Macron d'«acte difficile» mais de «choix évident» estime notamment que que la gauche «peut être majoritaire à l'Assemblée nationale» si «elle se rassemble dans sa diversité». «Nous, hommes et femmes de gauche par conviction, que nos cultures soient socialistes, écologistes, citoyennes, communistes, insoumises, hommes et femmes sincèrement désireux de faire gagner la gauche, il nous appartient de surmonter les antagonismes des partis, les vieilles rancunes, les sectarismes et les stratégies de démolition», a-t-il notamment souligné.
Pointant le «score sans précédent, historique, de Marine Le Pen», le socialiste a dit son souhait de «constituer la base d'une plateforme commune à toute la gauche pour gouverner dès le 18 juin». «Ce soir nous avons fait barrage au pire, demain il nous faut construire le meilleur», a-t-il conclu.