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Delevoye (En marche) tente de débaucher des députés de droite
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Il est beau le "renouvellement" de Macron. En marche devait présenter l'ensemble des candidats aux législatives aujourd'hui. Finalement, il en manquera une grosse centaine... il faut encore laisser quelques jours aux tentatives de débauchage pilotées par Delavoye en personne, le responsable des investitures... et pour trancher les cas Valls et compagnie......
"Je pense que monsieur Macron et son entourage cherchent effectivement à recruter des personnalités qui donneraient une image qui changerait des pratiques habituelles." Sur RFI jeudi 11 mai, Bernard Accoyer, secrétaire général de Les Républicains, commence doucement. Mais rapidement, il monte d'un cran dans la dénonciation de ce qui se passe ces jours-ci du côté de La République en marche (LREM), le nouveau nom du parti du futur chef de l'État, en vue des législatives.
Il balance ainsi que jusqu'au dernier moment, les macronistes et notamment Jean-Paul Delevoye (président de la commission d'investiture de LREM) auront tenté de recruter dans les rangs de la droite et du centre, alors que les noms de 450 candidats de leur parti aux législatives doivent être annoncés ce jeudi :
Ce que je sais, c'est que pour les investitures, qu'En Marche ! nous avait annoncées avant la présidentielle, on en a eu 14. On devait connaître tous les candidats aujourd'hui mais je peux vous donner une information aujourd'hui, c'est que hier encore, monsieur Delevoye et son entourage appelaient des élus LR et UDI pour leur proposer des débauchages individuels.
[...] J'ai eu des remontées hier, me disant : 'Tiens j'ai été appelé par untel pour me proposer de devenir un candidat En Marche'.
Ça déballe un max donc, histoire de prouver que les pratiques en cours chez Macron ne sont pas forcément *révolutionnaires*. "Il n'y a pas de candidat LR aux législatives qui ait cédé à ces appels du pied", précise aussi Bernard Accoyer, qui avait tout de même reconnu quelques minutes plus tôt que plus largement, "peut-être qu'une ou deux personnalités [de droite] céderont" aux sirènes macronistes.
Et l'ancien président de l'Assemblée nationale, qui lui-même ne se représente pas au mois de juin, fustige donc le vrai-faux "renouvellement" mis en avant par Emmanuel Macron :
Donc on voit bien que le renouvellement est un renouvellement qui en a le nom mais qui méritera d'être regardé de plus près, parce que finalement, avec le recyclage grosso modo de plus d'un tiers des députés socialistes, avec les personnels politiques qui composent le MoDem de monsieur Bayrou, il restera des places, c'est vrai, pour les candidats internet qui n'auront guère d'expérience et avec ces députés, cette majorité, il faudra réformer le pays. Donc tout cela n'est pas aussi simple quo'n veut bien nous le dire.
Bernard Accoyer dénonce également le traitement un brin humiliant qui a été réservé à Manuel Valls :
Cette scène où on claque la porte à la figure d'un ancien Premier ministre de la France qui vient, après avoir soutenu le candidat qui a été élu, demander à être investi, m'est apparu d'une grande violence. Et je crois que derrière l'image souriante que l'on donne de ce nouvel exécutif, il faut aussi voir qu'il y a peut-être malheureusement des penchants que l'on connaît lorsque l'on accède au pouvoir.




