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Législatives: La France insoumise en ordre de marche

Mélenchon

Lien publiée le 13 mai 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Les candidats de la France Insoumise : https://legislatives2017.lafranceinsoumise.fr/

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http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/05/13/legislatives-la-france-insoumise-en-ordre-de-marche_5127100_5076653.html?xtor=RSS-3208

La plupart des candidats du parti de Jean-Luc Mélenchon sont des novices en politique. La stratégie est alors de nationaliser au maximum la campagne.

Il en manque encore une dizaine pour arriver aux 577 circonscriptions mais La France insoumise n’a pas attendu la liste complète pour lancer, samedi 13 mai, sa campagne législative. Une convention devait réunir ses candidats à Villejuif (Val-de-Marne) avec, en fin de journée, une prise de parole de Jean-Luc Mélenchon, lui-même candidat à Marseille face au sortant socialiste, Patrick Mennucci.

Le député européen l’a répété : il souhaite une majorité pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. Un appétit aiguisé par ses résultats du premier tour de la présidentielle – 19,58 % des voix – qui lui ont permis d’arriver en tête dans 67 circonscriptions. L’idée est de nationaliser au maximum la campagne. Née il y a à peine un an, La France insoumise y a tout intérêt, elle qui n’a ni élu ni maillage territorial. Un appel aux dons a été lancé afin de récolter un million d’euros pour financer le matériel national.

La plupart des prétendants expérimenteront leur première campagne électorale. Proposées par leur groupe d’appui, cellule de base de La France insoumise, les candidatures ont été départagées par un comité électoral national. Selon l’équipe de M. Mélenchon, la moyenne d’âge est de 41 ans, plus de 88 % ne sont pas élus et 63 % n’ont aucune carte de parti. L’engagement de respecter la parité a été pris.

Parmi les figures de la société civile, une des avocates de la famille de Rémi Fraisse, Claire Dujardin, tentera de s’imposer en Haute-Garonne (1recirconscription) face à la socialiste sortante Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales. Jean-Marie Brom, militant historique de la lutte contre le nucléaire, est candidat à Strasbourg, dans la première circonscription du Bas-Rhin. Rémy Garnier, l’ancien inspecteur des impôts qui a contribué à faire tomber Jérôme Cahuzac, se présente dans la circonscription de l’ex-ministre de l’économie (3e du Lot-et-Garonne). Le syndicaliste CGT d’Arcelor Mittal, Lionel Burielo, tente lui sa chance dans la 8e de Moselle où se trouve Florange. Sans oublier l’humoriste Gérald Dahan dans les Hauts-de-Seine.

Une volonté hégémonique

Tous ne sont pas des novices. La garde rapprochée de Jean-Luc Mélenchon se lance aussi dans la bataille, quasiment exclusivement dans des circonscriptions détenues par la gauche. En Haute-Garonne, l’ex-directeur de campagne de M. Mélenchon, Manuel Bompard, affrontera le sortant socialiste Christophe Borgel, également « monsieur élections » du Parti socialiste (PS). Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de gauche, croisera le fer face à la députée Europe Ecologie Les-Verts (EELV) sortante, Cécile Duflot, dans l’est parisien. Son alter ego, Eric Coquerel, a atterri en Seine-Saint-Denis, dans la circonscription détenue par l’éphémère ministre de l’intérieur socialiste Bruno Le Roux, qui ne se représente pas. Autre dirigeante du Parti de gauche (PG), Sarah Legrain, s’attaque au premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, dans le nord de Paris. Charlotte Girard, coresponsable du programme, ira, elle, défier Malek Boutih (PS) dans la 10e de l’Essonne.

Alexis Corbière, porte-parole de M. Mélenchon pendant la présidentielle, s’invite quant à lui chez le socialiste Razzy Hammadi à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Une circonscription perdue en 2012 par les communistes que ces derniers espèrent bien récupérer avec Gaylord Le Chequer, adjoint au maire de la ville. Même scénario à Ivry-sur-Seine (10du Val-de-Marne), où « l’insoumise » Mathilde Panot, coordinatrice des groupes d’appui, fait face à Pascal Savoldelli, chargé des élections au Parti communiste français (PCF). Deux des cas qui ont contribué à faire échouer les négociations nationales mais autant de lieux où M. Mélenchon a fait de très bons scores. « Le choix pour ses proches et lui a été d’aller dans les circonscriptions les plus “confortables”, là où la droite et le FN sont le plus bas possible », critique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Retenant les erreurs de 2012 où le Front de gauche s’était retrouvé classé par le ministère de l’intérieur en plusieurs étiquettes, M. Mélenchon a conditionné son soutien à la signature d’une charte imposant un cadre commun (visuel et programmatique), une association de financement unique et la discipline de vote. Une obligation qui a refroidi la plupart de ses potentiels alliés qui ont dénoncé une volonté hégémonique. « Ce n’est pas de l’ordre du gadget de dire qu’on ne veut pas de la soupe aux logos, souligne Mme Simonnet. Ce qui fédère, c’est se retrouver sur un programme et un cadre ouvert. »

Certains ont cependant pu sauter cette étape : la députée communiste sortante, Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis), la porte-parole d’Ensemble, Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis), le journaliste François Ruffin (Somme), ou encore le député EELV sortant, Sergio Coronado (Français de l’étranger). Des candidats PCF et France insoumise s’affronteront dans la très grande majorité des circonscriptions, y compris chez les sortants communistes. De quoi faire revoir sérieusement à la baisse les ambitions de chacun.

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http://www.lemonde.fr/elections-legislatives-2017/article/2017/05/11/legislatives-des-electeurs-desoles-de-l-absence-d-accord-entre-le-pcf-et-la-france-insoumise_5126392_5076653.html

Législatives : des électeurs « désolés » de l’absence d’accord entre le PCF et La France insoumise

Des électeurs du Parti communiste français et de La France insoumise disent leur désarroi après l’échec des négociations.

Lors de la présidentielle, ils se sont réjouis, d’un côté comme de l’autre, d’un ralliement, certes tardif, du Parti communiste français (PCF) à La France insoumise. Mais pour les législatives qui se tiendront les 11 et 18 juin, il en sera autrement : le parti de Pierre Laurent et le mouvement de Jean-Luc Mélenchon ont échoué à trouver un accord.

Plus de cent cinquante personnes ont répondu à un appel à témoignages du Monde sur cet échec des négociations. Nombre d’entre elles disent leur « déception » et leur « colère », de voir leurs espoirs d’une grande alliance de gauche s’effondrer à cause d’une « guerre d’ego ». De quoi convaincre certains de changer de « camp ». Ou de dégoûter d’autres de voter pour l’un comme pour l’autre.

A l’instar de Pierre Arsac, étudiant de 19 ans originaire de Francheville (Orne), qui trouve cette attitude « incroyablement stupide ». Selon lui, « il est primordial de dépasser les petites guégerres puériles entre factions » pour faire émerger « une alliance la plus large possible ». En attendant, si dans sa circonscription se présentent un candidat PCF et un autre de La France insoumise, il ne votera « ni pour l’un ni pour l’autre ».

« Une incapacité à passer outre les divisions »

Bastien S., ingénieur de 25 ans résidant à Lyon (Rhône), est lui aussi « extrêmement déçu de voir la gauche retomber dans les travers qui la caractérisent depuis vingt ans ». Et de regretter « cette incapacité à passer outre les divisions, sectarismes et guerres d’ego » qui aboutit « systématiquement à l’éparpillement des voix de gauche ». Lui qui a voté pour La France insoumise au premier tour de la présidentielle se « désole de voir tout le monde appeler au “grand rassemblement tant que c’est moi qui commande” », que ce soit Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Benoît Hamon ou Christiane Taubira et Anne Hidalgo, qui lancent leur mouvement. Alors, pour les législatives, il votera « utile » en choisissant le candidat « qui a le plus de chances de rassembler ».

Cédric Duhem, « insoumis convaincu » ne changera pas son vote aux législatives, mais se « désole » déjà de « savoir que ce sera vain »« Un accord de la vraie gauche (La France insoumise-PCF-EELV- “vrai PS”) aurait probablement permis à celle-ci d’avoir la majorité à l’Assemblée, ou a minima un grand poids sur les politiques à venir », estime ce cadre de 35 ans habitant en Seine-et-Marne, insistant sur le fait que « les différences entre les quatre sensibilités sont très ténues ».

Karine Leblanc, électrice « insoumise » elle aussi est carrément « désespérée ». Cette chercheuse de 41 ans habitant Marseille (Bouches-du-Rhône) « supplie » les acteurs de la gauche « de Hamon à Arthaud » de se rassembler et de « faire taire [leurs ego] ». « Ce qui vous sépare est tellement plus petit que ce qui nous sépare de tous les autres », justifie-t-elle avant de questionner : « Comment pouvez-vous accepter de jeter cet idéal aux orties pour défendre vos petits postes ? »

Des « insoumis » qui n’ont « pas voulu ça »…

Chez Sylviane Candille, cadre de 61 ans à Elne (Pyrénées-Orientales), c’est la « colère » qui domine. « Nous n’avons pas voulu ça ! », assène-t-elle. « Plus de 7 millions de “gens” ont voté pour une autre société, ouverte, solidaire, créative, fraternelle, en accordant leur voix à Jean-Luc Mélenchon. Ce n’était pas pour voir ou revoir ces querelles d’ego ou de tranchées nauséabondes au moment de confirmer cet élan aux législatives ». Elle n’est donc pas encore certaine de remettre le bulletin La France insoumise dans l’urne pour le scrutin du 11 juin.

Cette situation « attriste » plutôt Dominique Thoirain, de Paris. Professeur de 64 ans à la retraite, qui a voté pour La France insoumise à la présidentielle, elle se sent incomprise : « Jean-Luc Mélenchon n’a pas compris que son bon score du premier tour ne lui appartient pas. […] Son attitude bonapartiste s’affirme et gâche l’élan du dernier scrutin ». De quoi la faire hésiter de lui redonner sa voix pour les législatives, mais « a priori, ce sera non ».

Guy Salvy, kinésithérapeute de 24 ans résidant à Toulouse, n’hésite pas à parler de « trahison »« Pour tous ceux qui, comme moi, s’étaient retrouvés dans ce projet semblant casser les codes du fameux “système” (…), nous nous retrouvons plantés par ceux qui prétendaient passer au-delà de ces conflits égotiques et puérils ». Résultat, il a donné sa voix à La France insoumise pour la présidentielle, il ne la lui donnera pas pour les législatives.

Autre « insoumis » mécontent, Florent Chevalier, enseignant de 25 ans expatrié en Ecosse« Effondré » de cette « situation absurde », il « espérai[t] de tout cœur un accord entre ces deux forces politiques, mais aussi avec Ensemble, Alternative démocratie socialisme, et peut-être EELV, qui se rapproche fortement de la gauche radicale ». « Extrêmement déçu du comportement malhonnête de Jean-Luc Mélenchon » et de « l’intransigeance de La France insoumise » face aux conditions demandées par le PCF pour un accord, il considère aujourd’hui La France insoumise « comme une organisation à l’opposé de ses principes : ultracentralisée, alors qu’elle défend la démocratie locale, et égoïste, alors qu’elle défend le partage ». Par conséquent, il donnera sa voix au candidat « qui a le plus œuvré au rassemblement », soit au PCF, « à défaut d’un effort conséquent de la part de La France insoumise ».

… et qui se tournent vers le PCF

« Première déçue de la réaction de M. Mélenchon », qu’elle a « soutenu à fond » lors de la présidentielle, Pascale Claudepierre, 53 ans, suppose que ce dernier « a certainement déjà oublié les nombreux électeurs et électrices issus du PCF (dont [elle] fai[t] partie) et sympathisants qui par milliers de voix lui ont permis de faire presque 20 % ». Cette habitante de Vieux-Condé (Nord) votera donc PCF aux législatives — « dommage », selon elle.

Arthur Acker, étudiant de 20 ans originaire de Vierzon (Cher), s’est laissé convaincre par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle. Il « espérai[t] un accord entre La France insoumise et le PCF », pensant que la première « pourrait s’appuyer sur les quelques bastions communistes en France, notamment dans [s]a circonscription. » Il se dit « déçu par le comportement » du leader de La France insoumise, qui donne le sentiment « de vouloir affaiblir tous les mouvements autres que le sien au lieu de vouloir unir toute la gauche ». Ainsi, il donnera sa voix au PCF si l’un de ses candidats se présente dans sa circonscription.

Jean-Robert Franco est quant à lui catégorique : « Plus jamais les “insoumis”. » L’artiste parisien de 70 ans, qui a fait campagne pour Jean-Luc Mélenchon, se sent « trahi par le nouveau rejet de tout accord de la part de La France insoumise », dont l’« arrogance et l’hégémonisme [l]e choquent profondément ». Une attitude qui le « motive particulièrement pour faire la campagne du PCF aux législatives ».

Le PCF, un « parti dépassé » ?

Ancien militant communiste ayant rejoint le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, Julien A., enseignant de 36 ans habitant à Lorient (Morbihan), est lui aussi très remonté. « Le PCF se retrouve complètement dépassé par ses militants et au lieu de s’éteindre d’une belle mort porteuse d’espoir en fusionnant avec La France insoumise, s’accroche aux dernières branches pour s’écraser lamentablement », se désole-t-il.

« Le PCF, malgré tout ce qu’on lui doit et la vaillance de ses militants, est une structure à bout de souffle, comme le PS et LR à leur manière », juge sans appel Patrice Lang, 41 ans. « Insoumis », ce cadre dans la région parisienne estime toutefois que « cette concurrence est dommageable pour les idées de gauche et sera peut-être mortelle pour le PCF, dont les quelques députés sortants seront concurrencés par des candidats soutenus par Jean-Luc Mélenchon ».

Militant communiste, Christophe C., habitant Toulouse (Haute-Garonne), s’est tourné vers La France insoumise, « qui attire la jeunesse, et représente le renouveau ». Selon ce technicien de 35 ans, cette absence d’accord n’est « absolument pas étonnante » : « La direction aurait dû prendre plus sérieusement l’avertissement de sa base, qui a voté à 40 % pour le ralliement à La France insoumise l’année dernière ».

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http://www.leparisien.fr/bagneux-92220/legislatives-sur-bagneux-malakoff-montrouge-le-pcf-et-france-insoumise-trouvent-un-accord-12-05-2017-6943419.php

Législatives : sur Bagneux-Malakoff-Montrouge, le PCF et France insoumise trouvent un accord

Ils mèneront la campagne ensemble. Yasmine Boudjenah (PCF) et Aurélien Saintoul (France insoumise) ont trouvé un accord pour ne présenter qu’un binôme sur la 11e circonscription des Hauts-de-Seine (Bagneux-Malakoff-Montrouge) en vue des élections législatives.

« Nous nous réjouissons d’avoir su créer les conditions pour être candidats ensemble, s’enchante Yasmine Boudjenah, première adjointe à la mairie de Bagneux. Nous ne laisserons pas les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron ! »

Le binôme est soutenu par les maires (PCF) de Bagneux et Malakoff, Marie-Hélène Amiable et Jacqueline Belhomme. « Notre binôme va s’engager dès maintenant pleinement afin d’envoyer à l’Assemblée nationale une députée capable de défendre les habitants et faire avancer les projets de nos villes », poursuit la candidate.

Son suppléant, Aurélien Saintoul, est un professeur de 29 ans, agrégé de lettres classiques. Ce fils et petit-fils de Montrougiens s’est installé depuis 6 ans à Montrouge. Dans cette campagne, le duo affrontera notamment la députée sortante (PS), Julie Sommaruga.

Luer déclaration commune : http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Le-PCF-et-la-FI-unis-dans-la-11eme-circonscription-des-Hauts-de-Seine_a11930.html