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Les salariés de GM&S bloquent de nouveau leur usine
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les salariés de l'équipementier automobile veulent faire pression sur la «cellule de crise» mise en place par l'Elysée,
Les salariés de l'équipementier automobile GM&S Industry, menacé de liquidation, bloquent de nouveau le site de la Souterraine (Creuse) ce mardi. Ils entendent faire pression sur la «cellule de crise» mise en place par l'Elysée, dont ils n'acceptent pas les «décisions dévastatrices qui se profilent».
Selon un communiqué diffusé par l'intersyndicale CGT-FO, les salariés ont voté à 85% «pour poursuivre les actions dans le but de faire évoluer les offres et pousser les constructeurs (automobiles Renault et PSA, ndlr) à remettre le chiffre d'affaires nécessaire à une reprise pérenne bien supérieure à 140 emplois».
Les salariés bloquent notamment les accès de l'usine avec du matériel, a-t-on précisé de sources syndicales. Cette décision d'un nouveau blocage, après une première occupation du site du 11 au 23 mai, intervient au lendemain d'une réunion à Bercy entre les représentants des salariés et des membres du cabinet du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Le président Emmanuel Macron, qui avait rencontré les salariés le 9 juin au cours d'un déplacement en Haute-Vienne, avait annoncé la mise en place d'une «cellule de crise» à l'Elysée pour travailler à organiser les conditions d'une reprise.
Aucune offre ferme de reprise
Or selon les syndicats, «l'Etat nous expose comme seule solution une reprise à 140 salarié(e)s par le Groupe GMD (leadeur français de l'emboutissage, ndlr) qui lui refuse la diversification. Pire ! M. Martineau, patron de GMD, ne souhaite pas d'augmentation du chiffre d'affaires proposé par Peugeot et Renault», les principaux clients de GM&S. «L'Etat va-t-il bâcler et/ou se débarrasser rapidement de ce dossier ? Le rôle de l'Etat se cantonne-t-il à l'accompagnement des chômeurs ? Le saccage de l'industrie continue !», déplore l'intersyndicale.
Les salariés demandent que l'Etat «continue opiniâtrement à négocier une augmentation du chiffre d'affaires par Renault et Peugeot» afin d'améliorer les offres de reprise ; «prenne contact avec d'autres repreneurs potentiels du secteur ou non» ; «demande une prolongation de la période d'observation à septembre»; et que le propriétaire actuel paye une prime «extra-légale» pour les salariés qui ne seraient pas repris.
GM&S Industry, deuxième employeur privé de la Creuse avec ses 277 salariés, est en redressement judiciaire depuis décembre - son troisième redressement en huit ans. L'entreprise n'a fait pour l'heure l'objet d'aucune offre ferme de reprise, à dix jours d'une audience, le 23 juin au tribunal de commerce de Poitiers, qui pourrait sceller sa liquidation.
Une nouvelle réunion avec la cellule de crise est programmée en visioconférence mercredi à 15h30 depuis la préfecture à Guéret. Une autre est prévue vendredi à Bercy avec Bruno Le Maire.




