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Les descendants d’immigrés maghrébins: des difficultés d’accès à l’emploi et aux salaires les plus élevés
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Quel que soit le moment de leur carrière, les descendants d’immigrés maghrébins sont moins souvent en emploi que les personnes sans ascendance migratoire. Les différences de diplôme, d’expérience, de situation familiale et de lieu de résidence expliquent moins de la moitié des écarts de taux d’emploi observés entre les deux groupes. Chez les hommes, l’écart d’emploi provient surtout d’une plus grande difficulté à accéder à l’emploi lorsqu’ils sont actifs. Chez les femmes, il résulte en grande partie d’une inactivité plus forte. Cette différence de comportement des femmes est particulièrement marquée dix à moins de vingt ans après la fin des études, notamment en présence d’enfants.
Une fois en emploi, les difficultés que rencontrent les descendants d'immigrés maghrébins apparaissent plus limitées, notamment en termes de « qualité » des emplois. Toutefois, ils semblent confrontés à un « plafond de verre » qui rend plus difficile leur accès aux plus hauts salaires, au-delà de 3 000 euros nets mensuels à temps complet. À caractéristiques égales, leurs chances d’accéder à ces niveaux de salaire par rapport aux personnes sans ascendance migratoire sont inférieures de 15 % environ parmi les femmes et 25 % parmi les hommes. Chez les hommes, ce moindre accès aux rémunérations les plus élevées est plus marqué pour les salariés les plus anciens sur le marché du travail. Pour les niveaux de salaire inférieurs, les différences de caractéristiques expliquent la quasi-totalité des écarts de salaire observés entre descendants d’immigrés maghrébins et personnes sans ascendance migratoire.
Pour en savoir plus : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2891682?sommaire=2891780




