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Et soudain, le Black bloc tient un quartier à Hambourg
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Mediapart) Vendredi soir, jour de l’ouverture officielle du sommet du G20, le quartier de Schanzenviertel a connu de longues heures d’affrontements entre la police et quelques centaines d’autonomes, sous le regard, et parfois les encouragements, d’autres activistes présents.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Le Spiegel parle d’une « nuit de violence » après les affrontements de la nuit de vendredi à samedi à Hambourg, à l’occasion du rassemblement des opposants au G20. De fait, pendant près de six heures, un quartier de la ville a connu une résistance acharnée de la part de militants autonomes, pour éviter que la police ne puisse y entrer.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Après les événements de jeudi et les actions de vendredi matin (lire notre article), une manifestation était prévue sur Reeperbahn, large artère du quartier Sankt Pauli. Le cortège dispersé, ses membres se sont dirigés vers le quartier Schanzenviertel, où se trouve le squat de la gauche radicale, Rote Flora. Ici, une rue de Sankt Pauli.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Le quartier de Schanzenviertel a beau être un haut lieu de la gauche radicale allemande, il n’est qu’à quelques encablures du centre du congrès où se réunissaient les vingt chefs d’État. La police veillait donc particulièrement à ce que les manifestants ne quittent pas le quartier vers le nord.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Sur le chemin de Schanzenviertel, quelques centaines de manifestants font la fête sur fond de musique reggae – ou de L’Internationale, qui retentit une fois !
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© Yann Levy / Hans Lucas
Profitant de la dislocation de la manifestation à Sankt Pauli, des groupes d'autonomes se dirigent en courant vers le quartier de Schanzenviertel, la police ne peut pas faire grand-chose dans les petites rues de la ville.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Vers 22 heures, la police tweete : « La situation est très grave. » Il lui faudra encore trois heures avant de venir à bout du rassemblement.
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© Yann Levy / Hans Lucas
À l’entrée est de la rue Schulterblatt, deux barricades en flammes forment le comité d’accueil. Au loin, d’autres barricades flambent elles aussi. La rue entière en comptera une demi-dizaine durant quelques heures.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Plusieurs commerces ont été attaqués puis pillés. Et la nourriture ou les boissons distribuées dehors aux personnes présentes.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Pendant plusieurs heures, l'entrée ouest de la rue par-dessus laquelle passent des voies de chemin de fer donne lieu à des affrontements en règle : pavés contre canon à eau. Deux grands parasols d'un bar tout proche sont détournés pour permettre au Black bloc d'avancer.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Outre des cailloux ou des pavés cassés en morceaux, les autonomes jettent des fumigènes, des pétards ou des feux d'artifice sur la police.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Le Black bloc bouge en groupes de quelques individus à quelques dizaines, généralement par nationalité ou affinité. Les actions sont plus ou moins coordonnées.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Le mobilier urbain est arraché pour grossir les barricades.
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© Yann Levy / Hans Lucas
À minuit, des tirs de grenade lacrymogène dispersent une première barricade, située à l’ouest de la rue. Le Black bloc quitte les lieux pour se concentrer sur l’autre barricade, à environ 300 mètres.
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© Yann Levy / Hans Lucas
Peu avant une heure du matin, la police finit par déloger les derniers récalcitrants à l’aide de plusieurs canons à eau, de troupes, et d’un véhicule blindé léger qui disperse les barricades.