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Mort de Max Gallo
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde)

L’académicien Max Gallo est mort à l’âge de 85 ans, a annoncé mercredi 19 juillet la maison d’édition XO. Historien et romancier prolifique, Max Gallo est l’auteur d’une centaine de romans, biographies et études historiques. Il souffrait de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années. Ses obsèques seront célébrées vendredi à 10 h 30, en l’église Saint-Etienne-du-Mont à Paris.
Il avait annoncé lui-même être malade en mai 2015, au moment de la parution de son dernier roman, Dieu le veut. « Nous avons toujours la liberté d’en finir avec nous-mêmes », déclarait-il alors. Au printemps dernier, sa femme Marielle Gallet avait publié un livre, Bella Ciao, dans lequel elle racontait leur combat quotidien face à la maladie.
Né à Nice en 1932, dans une famille d’immigrés italiens, il avait la fibre patriotique et la passion de la République. Il s’est d’abord fait connaître comme historien, avant de toucher le grand public avec des sagas romanesques (La Baie des anges, Les Patriotes…) et des biographies historiques à succès, de Robespierre, Garibaldi, Jaurès, de Gaulle ou Napoléon.
Député, secrétaire d’Etat, député européen
Ancien militant communiste dans sa jeunesse, Max Gallo a également mené une carrière politique dans les années 1980-1990. Député socialiste de 1981 à 1983, puis porte-parole du gouvernement socialiste (1983-1984), il avait ensuite pris ses distances avec la gauche. Max Gallo avait par ailleurs exercé un mandat de député européen de 1984 à 1994. Grand pourfendeur de la « repentance », l’écrivain avait soutenu le candidat Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007. Il a été élu cette année-là à l’Académie française.
Le président de la République, Emmanuel Macron, a adressé ses « pensées aux proches de Max Gallo » et rendu hommage à un « homme d’engagement. » Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, a pour sa part salué un « conteur éclairant de notre récit national ».
« Max Gallo nous parlait si bien de la France, de son histoire, notre histoire », a regretté le maire de Bordeaux, Alain Juppé. Il a « mis sa plume au service de l’histoire et sa pensée au service de la France », a salué le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy. La ville de Nice aura aussi son avenue Max-Gallo en hommage à l’académicien, a déclaré le maire de la ville (Les Républicains), Christian Estrosi.
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(BFM) Sur son blog, Jean-Pierre Chevènement a salué ce mercredi la mémoire de son ami Max Gallo, l'historien mort ce même jour.
Si les commentaires et hommages de personnalités politiques ont afflué dès l'annonce de la mort de l'historien Max Gallo ce mercredi, il est un ancien responsable que la nouvelle a particulièrement affligé: Jean-Pierre Chevènement. Celui qui fut, entre autres, ministre de la Défense, était depuis de nombreuses années un ami de l'auteur avec lequel il avait d'ailleurs fondé le Mouvement des Citoyens en 1993. Dans un billet de blog paru ce mercredi soir, Jean-Pierre Chevènement montre une vive émotion au moment de se souvenir de ce long compagnonnage politique et amical et revient sur la trajectoire de Max Gallo. "Venu de la gauche communiste, Max Gallo se voulait fidèle à la mémoire ouvrière et antifasciste qui était celle de son père", commence-t-il.
"Par une création inlassable, Max Gallo s’est progressivement imposé dans le paysage intellectuel et politique comme le grand instituteur national qui manquait. A une France en pleine perte de repères depuis la mort du général de Gaulle et le naufrage de l’union de la gauche, Max Gallo a fourni un substitut. En ce sens, il était devenu un repère", souligne-t-il.
"Un frère dont la disparition me déchire"
Poursuivant le portrait de Max Gallo, Jean-Pierre Chevènement pose ensuite: "Max n’était pas seulement un grand écrivain, un historien pétri de culture, c’était un combattant, un orateur politique incomparable, un homme généreux qui savait parler au cœur du peuple." Sans toutefois évoquer directement le soutien que l'écrivain avait accordé à Nicolas Sarkozy plus récemment, il affirme: "Il s’est détourné de la gauche à la fin de sa vie quand la gauche s’est détournée d’elle-même. Il n’avait plus qu’une seule passion, celle de la France."
L'homme politique termine enfin sur une note très personnel: "Max était pour moi un frère dont la disparition me déchire. Sa grande voix manquera mais son combat ne s’éteindra pas."




