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Sondage: Qui incarne l’avenir de la gauche ? Mélenchon
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors que s'ouvre la fête de l'Humanité, nous avons interrogé les Français sur les figures qui pourraient représenter l'avenir à gauche.
Mélenchon s'impose plus que jamais comme LA figure majeure dans le paysage politique à gauche, une quasi-hégémonie, selon un sondage BVA réalisé pour "l'Obs".
Qui incarne le mieux l'avenir de la gauche ? Le leader de la France insoumise domine les réponses. Il est cité par 34% des Français interrogés, ce qui le place sur la première marche du podium, devant l'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg (20%) et l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve (16%) - les sondés pouvaient faire plusieurs choix parmi une liste de propositions.
"Jean-Luc Mélenchon apparaît dans notre sondage comme la personnalité centrale du futur de la gauche : il se place en tête du classement des Français tout comme dans les opinions exprimées par les sympathisants de la gauche", souligne Erwan Lestrohan, directeur d’études de BVA Opinion.
Car en effet, l'avance du député de Marseille est plus forte encore si l'on interroge l'électorat concerné, les sympathisants de la gauche. 51% estiment qu'il incarne le mieux l'avenir de la gauche, devant l'ancien candidat à la présidentielle Benoît Hamon (31%) et Christiane Taubira (24%).
Suivent Anne Hidalgo (16%) et Martine Aubry (16%), en retrait. Les visages du quinquennat passé, François Hollande et Manuel Valls, apparaissent totalement disqualifiés : respectivement 4% et 3% des sondés estiment qu'ils incarnent l'avenir de la gauche.
Comment lire ce sondage ? Etude réalisée par l'Institut BVA pour "l'Obs" auprès d’un échantillon de 1048 personnes interrogées par Internet les 14 au 15 septembre (méthode des quotas).
- Marge d'erreur comprise entre 1,5 et 3 points pour l'ensemble de l'échantillon.
- Marge d'erreur comprise entre 2,5 et 6 points pour l'échantillon "sympathisants de la gauche" (286 personnes).
- Marge d'erreur comprise entre 5 et 10 points pour les échantillons "sympathisants de la France insoumise" (112 personnes) et "sympathisants du Parti socialiste" (71 personnes).
Hamon séduit au PS
La cote de Benoît Hamon se confirme auprès des sympathisants du Parti socialiste. Fidèles à leur choix de la primaire, ils voient en lui la principale figure pour l'avenir de la gauche (38%), devant Bernard Cazeneuve (25%). 17% des sympathisants PS citent François Hollande, qui se place en 3e position. Ces chiffres doivent être maniés avec prudence en raison des la faiblesse de l'échantillon, et donc des marges d'erreur, mais tout de même, le rejet de la personnalité de Jean-Luc Mélenchon est frappant : il n'est cité que par 13% des électeurs socialistes.
Benoît Hamon bénéficie aussi d'une bonne image auprès des sympathisants écologistes. L'ancien ministre de l'Education, qui a claqué la porte du PS pour fonder son propre mouvement, le M1717, prend soin de s'adresser aux électeurs au-delà de son ancien parti. Après une visite aux écologistes, il a prévu de se rendre ce week-end à la Fête de l'Humanité, où il sera reçu par Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti communiste.
47% des sympathisants de gauche pour un rapprochement PS-Mélenchon
Mais lorsqu'on interroge les Français sur les options d'alliances pour le PS dans les prochaines années, 45% des Français estiment qu'il ne devrait en privilégier aucune. 23% se prononcent en faveur d'un rapprochement avec la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
"L’idée d’un rapprochement entre le Parti socialiste et la France Insoumise a surtout du poids auprès des sympathisants de la gauche (47%), conséquence probable de la migration des sympathisants socialistes les plus libéraux vers La République en marche! et de l’élargissement de la base politique de Jean-Luc Mélenchon", observe Erwan Lestrohan.
Les sondés sont aussi 15% à opter pour un rapprochement avec La République en Marche d'Emmanuel Macron et 12% avec Europe-Ecologie-Les Verts. Les électeurs socialistes sont eux aussi favorable à une ligne d'autonomie (41%).
Enfin, 39% des personnes interrogées sont favorables à un changement de nom du Parti socialiste. C'est 6 points de moins qu'en juin 2017, au lendemain de l'échec historique du PS aux élections législatives.