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Nettoyage aux Finances publiques de Paris : une vraie victoire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Crédit Photo:
UL CGT Paris 11
Après une grève de plus de quatre mois, les salariéEs de l’entreprise de nettoyage Verde Distribution Services (VDS) ont obtenu gain de cause sur l’essentiel de leurs revendications. Un succès pas évident par les temps qui courent.
Dans les centres des Finances publiques parisiens, comme dans la plupart des services publics, la sous-traitance est reine. Au 1er janvier 2017, suite à un appel d’offres concernant l’entretien de ces locaux, l’UGAP, organisme chargé de passer les marchés pour l’administration, a choisi Incub’Ethic pour remplacer TFN. Cette entreprise fait elle-même appel à des sous-traitants, Novasol, VDS et ISS. Le genre de boîtes dans lesquelles les patrons n’ont pas attendu les ordonnances Macron-Pénicaud pour piétiner le droit du travail face à des salariéEs en situation de grande précarité.
Des revendications pour le respect des salariéEs
C’est à partir du 25 avril que les salariéEs de l’équipe de ménage VDS de la rue de la Banque à Paris se sont mis en grève. Il s’agissait d’abord de demander la réintégration d’un chef d’équipe, M. Konateh, interdit de travail par VDS après 18 ans de travail sur le site et après 10 jours de reprise non payés suite à un congé. Se sont ajoutées les revendications du maintien des rémunérations antérieures, baissées de 600 à 480 euros pour deux salariées et annoncées à la baisse pour un troisième, du remboursement du pass Navigo, du maintien de toutes les clauses des contrats antérieurs et du remplacement rémunéré de toutes les absences.
Une ténacité à toute épreuve
Les grévistes ont multiplié les initiatives pour imposer à la direction l’ouverture de négociations : délégations au siège de VDS, interpellation du donneur d’ordre Incub’Ethic, etc. À la mi-juillet, tous ces décideurs refusaient toujours toute négociation. Également interpellée, la direction régionale des Finances publiques (DRFIP) estime ne pas être responsable de la situation, compte tenu du fait que c’est l’UGAP qui signe les contrats avec les entreprises sous-traitantes.
Soutenus par les syndicats CGT de plusieurs professions, des unions locales CGT, de l’UD CGT 75 et des syndicats des Finances publiques Paris (CGT-Solidaires-FO), les salariéEs n’ont rien lâché. Et ont finalement fait céder leur employeur.
Victoire des grévistes
La victoire est quasi totale avec la réintégration de M. Konateh sur un site hors Finances publiques avec paiement d’une indemnité de dommages et intérêts équivalent à sept jours de travail, le paiement des rémunérations antérieures, rétablies de 480 à 600 euros par mois pour deux salariées, le remboursement du pass Navigo, le maintien de toutes les clauses des contrats antérieurs, le retrait de l’avertissement au chef d’équipe, le paiement des salaires jusqu’au 31 juillet pour les grévistes, aucune sanction contre les grévistes, le retrait de la plainte formulée contre trois grévistes et quatre militants syndicaux. Une belle mobilisation, un beau succès.
Correspondant





