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L’abécédaire de Sartre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« Il est temps de l’exorciser, de l’enduire de soufre et de l’allumer sur le parvis de Notre-Dame, ce qui serait la façon la plus charitable de sauver son âme », lança un jour quelque ancien directeur du Figaro. Son œuvre fut mise à l’Index par l’Église ; son nom scandé par des milliers de manifestants sur les Champs-Élysées, désireux de faire fusiller ce « cancer rouge de la nation » ; son appartement plastiqué à deux reprises par des partisans de l’Algérie française : rares sont les penseurs à avoir suscité tant de haine. N’en faisons pas une victime : Sartre ne ménagea jamais ses coups. Mais il faudrait certainement, dans les pas du marxiste libertaire Daniel Guérin écrivant son essai Proudhon, oui et non, opérer semblable droit d’inventaire sur l’œuvre sartrienne. Il y eut, bien sûr, son aveuglement — jusqu’en 1956 — à l’endroit de l’URSS, sa brutale légitimation de la violence physique, sa complaisance à l’endroit de l’État d’Israël ; il n’y en eut pas moins son refus des honneurs littéraires, son implication dans le Tribunal international des crimes de guerre, son exigence d’une écriture au cœur de la Cité, son couple hors les clous et son rejet constant de l’ordre marchand. Celui qui, aux premiers jours de la Seconde Guerre mondiale, jurait n’avoir « jamais voulu faire de politique » n’est pas un modèle, assurément, mais un jalon, sans conteste.
https://www.revue-ballast.fr/labecedaire-de-jean-paul-sartre/




