[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

L’oligarchie déjeune ensemble pour discuter de la liquidation du code du travail

Lien publiée le 4 octobre 2017

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lcp.fr/actualites/info-lcp-des-lobbyistes-un-restaurant-de-luxe-des-parlementaires-et-le-dircab-de-muriel

C’est une invitation qui tombe mal, au moment même où l’Élysée et Matignon démentent vouloir mener une politique favorisant les plus riches, et cherchent à faire des gestes pour le pouvoir d’achat des ménages.

Reconnu pour sa discrétion grâce à ses nombreux salons, le restaurant Laurent est très prisé des grands patrons du CAC 40.

D’après nos informations, des parlementaires membres des commissions des Affaires sociales de l'Assemblée nationale et du Sénat sont invités à déjeuner, jeudi, dans un salon du célèbre restaurant Laurent, situé à deux pas de l’avenue Montaigne et des Champs-Élysées, à Paris. Un établissement au "standing exceptionnel", relève le guide Michelin, et fréquenté habituellement par les capitaines d’industrie et les patrons du CAC 40. Prix (plancher) du menu : 95 euros.

Au centre de la table de ce déjeuner organisé par le cabinet de lobbying Boury & Tallon, les parlementaires retrouveront un invité de marque : Antoine Foucher, le directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Un rendez-vous qui tombe à pic, alors que les parlementaires se prononceront, en novembre, sur la ratification des ordonnances réformant le code du travail.

Une rencontre qui ne fait pas l'unanimité à l'Assemblée, loin s'en faut. "Je ne suis pas au courant de cette invitation et je n’ai pas besoin de Boury & Tallon pour rencontrer le dircab’ de la ministre !", explique à LCP.fr Olivier Veran, le rapporteur général de la commission des affaires sociales de l'Assemblée. Un autre député s'emporte : "Si c’est vrai, c’est un scandale ! Qui paie l’addition ? Et puis, faire ça chez Laurent, ce n’est pas très malin, ils auraient pu faire ça au ministère !.."