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Catalogne

Lien publiée le 10 novembre 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://npaherault.blogspot.fr/2017/11/catalunya-infos-en-continu-les-comites.html

Lire plus bas la tribune La mauvaise humeur du jour... : la mairie de Madrid, placée sous contrôle financier du gouvernement , (presque) comme Barcelone ! (Antoine) 

Dernière minute : le juge du Tribunal Suprême a ordonné l'incarcération, sous réservequ'elle verse une lourde caution, de la présidente du Parlament. Lire à la suite du document ci-dessous. 

Rassemblement de soutien à Montpellier 


Montpellier le 11 novembre se mettra aux couleurs de la Catalogne qui lutte pour ses droits ! 
 


 Nouveau coup de force de la justice aux ordres !
 

Carme Forcadell devra s'acquitter d'une caution de 150 000 euros pour sortir de prison dans l'attente de son procès. Quatre membres du Bureau du Parlament sont laissés libres contre le versement, dans un délai d'une semaine, d'une caution de 25 000 euros chacun, mais sont placés sous contrôle judiciaire. Un cinquième, qui avait voté contre l'indépendance a été laissé en liberté sans n'avoir à supporter aucune mesure restrictive.La présidente du parlement et trois des membres du Bureau ont insisté, pour leur défense, sur l'absence de valeur juridique de la déclaration d'indépendance faite par le parlement catalan le 27 octobre. Un quatrième membre du Bureau est allé plus loin en déclarant que le référendum du 1er octobre n'avait pas présenté toutes les garanties, qu'il rejetait la déclaration unilatérale d'indépendance et que la seule solution était d'obtenir un référendum négocié avec Madrid. Il a alors été suivi par deux de ceux quien étaient restés à la reconnaissance de non-validité juridique de la déclaration d'indépendance. Le dernier mis en examen a seulement rappelé qu'il n'avait en rien facilité le passage à l'acte d'indépendance.

Pas moins de quatre procureurs ont procédé aux interrogatoires en insistant sur la violence des mobilisations de rue occasionnée par la démarche institutionnelle en faveur de l'indépendance. A quoi les accusé-es ont répondu qu'ils/elles ont toujours appelé à conserver le caractère pacifique des manifestations. 

Sur les membres du Bureau pèse l'accusation d'avoir violé les droits des "députés dissidents" pour "démolir la Constitution".

Quelques insultes, proférées par une douzaine de fascistes, avaient accueilli, à leur arrivée, les personnalités appelées à se présenter devant le juge et les procureurs. Plus nombreux, leurs soutiens ont fait acte de présence devant les portes du tribunal. Lire ici 

Dans ses attendus sur les auditions du jour, le juge du Tribunal Suprême, indique que "les personnes poursuivies renoncent à toute activité politique ou à tout acte qui se situerait en dehors du cadre constitutionnel". Lire ici  

Commentaire : voilà qui annoncerait qu'une partie décisive de la direction du processus de l'indépendance (au-delà même des personnes impliquées ?), n'est plus, pour parler par euphémisme, disponible pour cette tâche. Il ne devrait échapper à personne, quelle que soit la compréhension que l'on puisse avoir quant à la menace de lourdes condamnation qui pèsent sur ces personnes, que, si ce que rapporte le juge se confirmait, il s'agit d'un coup dur porté à la lutte engagée. Et que cela appelle une réflexion sur ce qui a mené à une telle situation où, à travers ce que la justice dit avoir obtenu des accusé-es, c'est la droite, l'Etat espagnol, qui triomphent... Une  relève politique dans l'indépendantisme saura-t-elle émerger de ce mauvais pas ?

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L'Assemblée Nationale Catalane (ANC) a, quant à elle, annoncé qu'elle verserait les cautions exigées en puisant sur le fonds de solidarité qu'elle constitue, avec l'Omnium, depuis des mois à cet effet. 
 

La caisse de solidarité couvrira les cautions demandées aux membres du Bureau du Parlament. Vous n'êtes pas seuls !

Solidarité contre les agressions de l'Etat !

Aidez-nous  à faire face aux sanctions imposé-es par l'Etat !

Paiement par CB

La mauvaise humeur du jour... : la mairie de Madrid, placée sous contrôlefinancier du gouvernement , (presque) comme Barcelone ! (Antoine) 
 

La maire de Barcelone rapproche les mesures autoritaires prises par Mariano Rajoy contre les dirigeants de la Généralité de sa décision de décréter la suspension des comptes de la mairie de Madrid ! (lire, à ce propos, ici).

 Malgré son désaccord avec la logique indépendantiste défendue par les autorités de la Généralité, Ada Colau se dit en état de choc (elle débattait ce jour avec Naomie Klein, l'auteure nord-américaine du célèbre essai La Stratégie du choc : Montée d'un capitalisme du désastre)devant les mesures autoritaires, politiques, policières et judiciaires, prises à leur encontre. Elle y voit une menace pour tous et toutes dans l'Etat espagnol : elle en veut pour preuve la prise de contrôle, par le gouvernement central, des comptes de la mairie de Madrid, dirigée par une indépendante appuyée par Unidos Podemos, sous le prétexte d'un excès des dépenses. Un coup de forceinstitutionnel contre "un gouvernement", dans ce cas celui d'une mairie (celle de la capitale de l'Etat espagnol, excusez du peu !), qui laisse penser que le putsch contre la Généralité pourrait devenir, pour le gouvernement du PP, une façon, appelée à durer, de domestiquer, en toute impunité, ses oppositions... à Madrid comme à Barcelone ! Nous sommes (trop peu !) nombreux/-ses, entre autres ici sur cette page du NPA 34, à avoir lancé, en vain, l'avertissement que ce qui se jouait en Catalogne, contre la Catalogne, jouait bien au-delà de la Catalogne, dans toute l'Europe même ! 

Trop de gens à gauche ont joué et jouent, en toute inconscience, aux apprentis sorciers en concentrant leur positionnement contre la Catalogne s'autodéterminant; ils ont, par là, permis à la droite espagnole de se donner les moyens d'attenter, plus encore qu'elle n'avait déjà fait, car il y avait à dire et redire sur la chose bien avant la montée en crise sur la Catalogne, aux libertés et aux droits démocratiques mais aussi sociaux, du peuple de l'Etat espagnol. Ne pas avoir voulu comprendre le sens de l'appui accordé à Rajoy par tout ce que l'Europe compte de gouvernements austéritaires et liberticides, relève d'une incroyable faute politique de ladite gauche, y compris celle qui se réclame de l'opposition la plus radicale aux politiques de droite (n'est-ce pas Jean-Luc Mélenchon ?) ! 

Les déclarations du jour d'Ada Colau, bien qu'elles contredisent son triste "Ni indépendance, ni 155", semblent montrer une prise de conscience, certes un peu tardive et sans qu'en soient tirées toutes les conséquences politiques, qu'il n'y a pas place, quand on est de gauche, pour procéder à des renvois dos à dos qui profitent rarement, c'est peu dire, aux populations !

De Barcelone à Madrid, se dessine en fait un naufrage politique de gauche, dont ne peut que tirer profit une droite européenne décidée, on le sait, à faire payer au prix fort la crise du capital aux peuples. En quelque sorte, le prix méchamment ironique, à payer, à gauche, pour avoir majoré le pseudo coût politique d'une indépendance, pourtantlégitime car démocratiquement indexée sur le droit d'autodétermination des peuples, de la Catalogne. Une... dépendance (voilà pour l'ironie) de la gauche-qui-est-contre-l'indépendance-catalane vis-à-vis de la droite parmi ce qu'il y a de plus à droite, si l'on excepte l'extrême droite (et encore...). Mais surtout, hélas, un prix plus cher payé, s'il est possible, par les peuples d'Espagne et que les autres peuples d'Europe payeront cher aussi. On ne joue pas impunément à rester dans la roue de la droite (au demeurant totalement corrompue) à la Rajoy ... en guerre contre ses peuples..

En ce jour où la présidente d'un parlement et quelques parlementaires dorment en prison, on dit merci la gauche radicale, alternative, blabla ?

Antoine (NPA 34)

Les mots de Ada Colau

Venimos de golpes durísimos. El atentado terrorista de agosto y poco después esas cargas policiales sin precedentes en democracia o la situación en la que estamos ahora, intervenidos por el artículo 155, que es la formalización de una deriva autoritaria. Estamos con un Gobierno elegido en las urnas que, aunque no estemos de acuerdo con él, es inadmisible que el Gobierno elegido por la gente esté en prisión y ahora, pendientes de la decisión del Tribunal Supremo. Sabemos que Fiscalía ha pedido prisión incondicional por permitir debates políticos en un Parlamento. Estamos en una situación de shock, como la que describe Naomi. Es un escándalo democrático que además de reprimir a población indefensa, de intervenir antidemocráticamente la Generalitat de Catalunya, también se está amenazando al conjunto del Estado para decir que esto es la normalidad. Y no es causalidad. Ayer se intervenía al Gobierno catalán y esta semana el ministro Montoro intervenía las cuentas de Madrid, ciudad hermana con la que tenemos un montón de complicidades. No solo está en juego el debate catalán, es mucho más lo que está en juego, son las reglas democráticas, los derechos y libertades de todas.Cliquer ici