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Catalogne

Lien publiée le 14 novembre 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://npaherault.blogspot.fr/2017/11/catalunya-infos-en-continu-les-comites.html

PSC. Rejeté hier par Ada Colau, la maire de Barcelone, il l'a été aussi par une importanteorganisation antifasciste... 

Le PSC (Parti socialiste catalan), persona non grata pour l’UCFR (Union contre le fascisme et le racisme)

L’UCFR chapeaute des dizaines d’organisations antifascistes et antiracistes catalanes. Elle coordonne les actions de terrain et les vastes rassemblements de rue pour l’accueil des réfugiés et contre l’islamophobie. Elle a mobilisée la population après les attentats d’août dernier sous le mot d’ordre « Vos politiques, nos morts ! Convivialité dans la diversité ! ». Dans un communiqué daté du 12 novembre, elle a enregistré et rendu public le divorce que les dirigeants « socialistes » du PSC, partie prenante jusqu’à présent de l’UCFR, 

ont consommé en participant à la manifestation unioniste du 8 octobre sous la bannière de la Société Civile Catalane, qui y a admis la présence de groupes fascistes, notamment le dénommé Plateforme pour la Catalogne, spécialiste des campagnes xénophobes contre les « Maures » (les Arabes) [Voir ci-dessous le selfie du secrétaire général du PSC avec le xénophobe dirigeant du PP catalan lors d'ue manifestation de la Société Civile Catalane]. Voici son communiqué, avec sa traduction en français paragraphe par paragraphe :

Lamentem comunicar que hi ha una separació de camins entre UCFR i el PSC com a partit, fruit de diferents maneres d’afrontar el creixement de l’extrema dreta a l’ombra de Societat Civil Catalana.

Nous sommes au regret de communiquer la séparation des chemins entre l'UCFR et le PSC en tant que parti, en raison des différentes façons de faire face à la montée de l'extrême droite dans le sillage de la Société Civile Catalane.

La crida fundacional d’UCFR diu “Cap espai públic per a la Plataforma per Catalunya ni per a cap grup feixista!”. L’any 2014 vam rebutjar un acte organitzat per Societat Civil Catalana amb motiu del 12 d’octubre on diversos grups feixistes havien anunciat la seva participació. Fa pocs dies hem denunciat “Les reiterades accions violentes i agressions per part de grups feixistes” i la “manca de rebuig, per part de l’organització Societat Civil Catalana, de la presència de catorze grups feixistes en la mobilització del dia 8 d’octubre convocada per aquella entitat.”

L'appel fondateur de l'UCFR dit : « Pas d'espace public pour la Plateforme pour la Catalogne ni pour aucun groupe fasciste !  » Le 12 octobre 2014, nous avons rejeté une initiative organisée par la Société Civile Catalane où plusieurs groupes fascistes avaient annoncé leur participation. Il y a quelques jours, nous dénoncions « les actions violentes et les agressions répétées des groupes fascistes » et « l'absence de condamnation par la Société Civile Catalane de la présence de quatorze groupes fascistes dans la mobilisation du 8 octobre convoquée par cette organisation ».

El PSC, seguint els seus processos interns, ha anat adoptant una manera de tractar aquesta qüestió diferent a la que hem defensat aquests anys com a UCFR. De fet, a gran part d’Europa els moviments socials i l’ampli ventall de les esquerres tampoc comparteixen l’estratègia d’UCFR; però les estratègies que apliquen no estan aturant el creixement del feixisme.

Le PSC, à la suite de ses évolutions internes, a adopté un moyen de traiter cette question différent de celui que nous avons défendu toutes ces années en tant qu’UCFR. En fait, dans une grande partie de l'Europe, les mouvements sociaux et le large spectre des gauches ne partagent pas la stratégie de l'UCFR ; mais les stratégies qu'ils appliquent n'arrêtent pas la montée du fascisme.

Ens sap molt greu per allò que hem compartit, i sabem que moltes persones del PSC estan fermament en contra del feixisme i el racisme, però la situació actual ens obliga a reconèixer que aquesta diferència important existeix, i ens porta a acordar aquesta separació de camins.

Nous sommes très conscients de ce que nous avons partagé, et nous savons que beaucoup de personnes du PSC s'opposent fermement au fascisme et au racisme, mais la situation actuelle nous oblige à reconnaître que cette différence importante existe et nous amène à enregistrer cette séparation de nos chemins.

Esperem que en un futur, i a la llum de l’experiència, les discrepàncies actuals entre el PSC i la resta d’UCFR se superin. Mentre, evidentment, seguim animant les persones de l’entorn del PSC, com tota persona que comparteixi la nostra lluita contra el feixisme, a participar en les nostres activitats.

Nous espérons qu'à l'avenir, et à la lumière de l'expérience, les divergences actuelles entre le PSC et le reste de l'UCFR seront surmontées. Bien sûr, nous continuons à inviter les sympathisants du PSC, comme tous ceux qui partagent notre lutte contre le fascisme, à participer à nos activités.

UCFR manté el compromís de construir un espai unitari i plural contra el feixisme i el racisme; és i seguirà essent un espai ampli, amb idees diverses sobre molts altres temes.

L'UCFR maintient son engagement à construire un espace unitaire et pluraliste contre le fascisme et le racisme ; elle est et continuera d'être un espace large, avec des idées diverses sur les nombreux autres sujets.

UCFR, le 12 novembre 2017

L’UCFR appelle ce samedi, 18 novembre, à une manifestation sous l'intitulé : « Unissons-nous contre les agressions fascistes ».

Source (en catalan) : https://ucfr.cat/2017/11/12/psc-i-ucfr/

Transmis par Pierre G (Toulouse). 

Complément d'infos sur l'UCFR : elle regroupe plus de 500 organisations à caractère social, politique, culturel, associatif de quartier, syndical, sportif ainsi que des membres adhérant à titre individuel.

Font partie de l'UFCR les principaux syndicats de salarié-es : Commissions Ouvrières, UGT, CGT, USTEC, CATAC, les partis de gauche : ICV, EUiA, CUP, ERC, Podem et, jusqu'à ces derniers jours, le PSC.


 Le seul vrai (Catalan)


 Rajoy au sujet de García Albiol (le chef du PP de Catalogne) : "Il est le fils de la vraie Catalogne, métisse et ouverte". Sous-entendu pas de la Catalogne égoïste et raciste des indépendantistes....

García Albiol : "Ok, mais métisse entre Espagnols des différentes communautés autonomes. Tu piges ?
Pas question avec les Roumains !" Voir ici
 

Précision : García Albiol a été maire de Badalona, la 3e ville de la Catalogne pour le nombre d'habitant-es, entre 2011 et 2015. Il en a été éjecté depuis par l'indépendantiste de gauche Dolors Sabater (comme quoi pour se défaire d'un raciste, un vrai... Petite pierre dans le jardin de la gauche française qui taxe les indépendantistes catalan-es d'être... racistes et ne voient pas d'inconvénient à ce que les Rajoy et autres Albiol leur fassent la guerre au nom des "valeurs" !). Lors de sa mandature ce sinistre personnage s'était distingué en menant une campagne xénophobe et sécuritaire contre les Roumain-es, alias les Gitan-es, qu'il avait désigné-es comme une "plaie". Lire ici etici

Pour bien comprendre, on pourrait dire que García Albiol est le Robert Ménard de la Catalogne !

A rapprocher de ceci : le "vrai" García Albiol n'y était pas, gageons que Dolors Sabater, oui... Barcelone championne d'Europe...

Pour mémoire

Le deuxième en partant de la gauche est Miquel Iceta, le secrétaire général des socialistes catalan-es, à ses côtés, outre la ministre de la santé de Rajoy, García Albiol est en train de prendre, en pleine connivence avec lui, un selfie qui a particulièrement été commenté sur les réseaux sociaux ! Cela se passait à la grande manifestation de Barcelone du 29 octobre pour la défense de l'unité de l'Espagne et pour le 155 à infliger à la Catalogne ! Lire ici 

Quelqu'un a dit "Qui se ressemble s'assemble" ? Pourtant Iceta n'est pas xénophobe... Alors ?