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    Catalogne

    Lien publiée le 10 décembre 2017

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://npaherault.blogspot.fr/2017/12/catalunya-infos-en-continu-montpellier.html

    Elections : ici la résistance, la CUP parle aux Catalan-es... 

    9 décembre 

     Le "dialogue avec l'Etat", c'est zéro ! Il n'y a pas le choix, il faut se battre pour"l'unilatéralité" !

      (La CUP espère retrouver l'ERC dans "l'unilatéralité" le 22 décembre)
     

    L'ex députée et conseillère municipale de la CUP à Barcelone Eulàlia Reguant avertit l'ERC [Gauche Républicaine de Catalogne] que "le dialogue en soi ne mène nulle part " et elle espère que les républicains [ERC] reprendront "le chemin parcouru par nous tous", à partir du 22 décembre [le lendemain de l'élection]. Reguant a remis sur le tapis la question de "l'unilatéralité" nécessaire à la construction de la République. "Agissons ainsi sinon personne ne nous fera cadeau de nos droits". Les "cupaires" ont également reproché aux "communs" [Catalunya en Comú de la maire de Barcelone, Ada Colau, qui dirige la liste En Comú-Podem, lequel Podem a été normalisé par Iglesias à cette fin unitaire] de rester calés sur "l'autonomisme" [l'autonomie ou indépendance, alias le ni-ni, vis-à-vis des belligérants, les indépendantistes et les unionistes] et ils rappellent au candidat de Catalunya en Comú-Podem, Xavier Domènech, que les coupes sombres qu'ils dénoncent aujourd'hui avaient déjà commencé "avec le Triparti" de ses "camarades de Iniciativa" [Iniciativa per Catalunya Verds-Esquerra Unida i Alternativa, aujourd'hui partie prenante de Catalunya en Comú, avait  gouverné la Catalogne entre 2003-2006, puis 2006-2010 en coalition avec le PSC et l'ERC].

    La CUP accentue la pression sur l'ERC pour qu'elle abandonne le pari qu'elle fait sur le dialogue avec l'Etat espagnol alors que l'heure est à faire que la République soit une réalité. Pour la CUP, le dialogue avec l'Etat est un "dialogue de sourds" car "il ne veut ni ne sait écouter" et "il ne nous donnera jamais ce qui est à nous".

    Eulàlia Reguant rappelle que l'Etat espagnol nie le droit d'autodétermination "que ce soit par le Congrès des députés, la monarchie, le pouvoir judiciaire ou les élites économiques". "Ce n'est qu'en créant des situations d'unilatéralité que nous provoquerons des changements et que nous avancerons dans la construction de la République", a-t-elle assuré. La candidate de la CUP sur Girona, Natàlia Sànchez, a aussi porté une attaque contre "l'alliance du 155" et a déclaré que "la démocratie dans l'Etat espagnol est et restera introuvable". Sànchez demande que l'on fasse de l'élection du 21 décembre "un boomerang républicain" contre "ceux qui dénient, en lui portant des coups, le droit au libre choix de notre peuple". 

    Un avertissement à l'adresse des "communs"
     

    Sànchez poursuit en faisant reproche aux "communs" d'assimiler les indépendantistes et les unionistes : "Que personne ne se méprenne. N'essayez pas de mettre sur le même plan le mouvement républicain et les partis de la matraque". La tête de liste de la CUP sur Girona précise "qu'aucune force se réclamant de la gauche du changement ne saurait tourner le dos au pouvoir populaire". [...]

     Reguant a, par ailleurs, dit que la volonté de la CUP est "de recoudre le pays déchiré par les coupes budgétaires et les privatisations" en faisant des propositions "courageuses" visant à "conquérir des droits sociaux et politiques". "La Constitution, que Podemos aussi défend, a-t-elle ajouté, a démontré son incapacité à protéger les droits au logement ou au travail digne"

    Concernant les propositions électorales que la CUP axe autour de ses "Décrets de la Dignité", Reguant rappelle aux "communs" que le "Triparti" avait l'occasion d'en finir avec les pactes éducatifs établis avec les écoles privées et qu'il n'en a rien fait. Pendant cette réunion publique de la CUP à Blanes, le conseiller de la CUP de cette municipalité, Joan Rota, est intervenu pour reprocher aux socialistes de refuser d'investir un président indépendantiste. Et d'interroger "Comment voulez-vous appliquer alors les politiques sociales ?". En ce sens, Rota rappelle aux socialistes que, comme dans d'autres municipalités, à Blanes, l'ancien maire, Miquel Lupiáñez, a fini par se décider à abandonner le PSC et à démissionner de son poste, en novembre dernier, pour montrer son désaccord avec l'entrée en vigueur de l'article 155 de la Constitution espagnole et avec le tournant politique opéré par son parti.



    "Nous aimons qui ça nous chante"

      
    Pendant ce meeting de Blanes, Eulàlia Reguant a répliqué aux déclarations du numéro 3 de la liste socialiste, Ramon Espadaler, qui, dans une entrevue accordée à la Cadena Cope [la radio de l'épiscopat espagnol, l'une des principales radios espagnoles], a dit que la CUP a fait danser les Catalans sur un air de "mambo pervers" [allusion à la vidéo de la CUP sur le référendum du 1er octobre, intitulé "C'est maintenant que commence le Mambo", autrement dit le mouvement populaire pour l'indépendance et la République, une fois débarrassé du vieux tacot de l'indépendantisme à pas de tortue à pousser à n'en plus finir. Voir la vidéo ici]. Elle lui a envoyé un "Nous dansons avec qui ça nous chante et nous aimons qui ça nous chante". 

    Texte en espagnol  La CUP espera reencontrarse con ERC en la "unilateralidad" el 22-D  

    Traduction NPA 34