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La CUP et Fachin (ex Podemos) créent une plateforme de rassemblement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'ancien dirigeant de Podem, Dante Albano Fachin, et la gauche anticapitaliste catalane, CUP (Candidature d'Unité Populaire), veulent construire une République "sans demander la permission" et avec toutes les forces fédéralistes, confédéralistes et indépendantistes - article et traduction Nico Maury

La CUP et la formation "Sommes l'Alternative" (composée des exclu.e.s de Podemos) ont décidé de créer une plate-forme pour soutenir la République et crée un espace politique de partage afin de "construire une unité entre les fédéralistes, les confédéralistes et les séparatistes" et pour surmonter le régime actuel pour "promouvoir et défendre la République".

L'ancien dirigeant de Podem, Albano Dante Fachin, affirme que l'un de ces trois "horizons" ne peut attendre l'autorisation de l'Espagne (comprendre des institution et/ou de la Constitution de 1978 - ndlr). "Nous dénonçons les histoires d'équidistance. Nous partons du postulat que nous devons agir sans demander la permission, nous devons partir d'en bas et faire avec les gens".
En ce sens, le candidat de la CUP, Carles Riera, espère que ce nouvel espace de "confluence" (un terme très spécifique à l'espace espagnol et catalan servant à parler de rassemblement du type "indigné" - ndlr) pourra s'étendre notamment aux "communs"*.
Note personnelle :
1- En parlant des fédéralistes et des confédéralistes, il faut comprendre toutes les forces politiques et sociales qui souhaitent faire évoluer le cadre constitutionnel de l'Espagne. Ainsi peuvent s'inscrire dans cette démarche des forces comme Izquierda Unida/PCE, Podemos, Catalunya en Comu (d'Ada Colau), EUiA et des forces plus indépendantistes/autonomistes (notamment basques abertzales, galicien.ne.s ...). Cette plate-forme imaginée sur l'espace catalan peut trouver un écho au niveau de l'Espagne et permettre de créer une "confluence" de forces démocratiques et républicaines.
2- Les formations progressistes, comme "les communs", IU, Podemos ..., peuvent sortir du gouffre politique dans lequel elles sont enfermées depuis quelques mois. Cette initiative permet de rendre audible les propositions alternatives et de casser la chape de plomb constitutionnelle en Espagne.
3- Si les "communs" loupent cette main tendue (et ils ont l'habitude de rater le train de l'histoire), il est fort probable que l'espace, déjà bien réduit, qu'ils occupent continuera de se resserrer.
4- Il n'y aura pas de République en Espagne sans le préalable catalan. D'où l'intérêt de bien suivre les activités de cette plate-forme politique visant à créer un largement rassemblement politique.
*"commun" : Nom des forces politiques organisées autour de Catalunya en Comu (La Catalogne en commun)




