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"On est une classe sacrifiée", estiment des retraités de la "classe moyenne"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le 1er janvier, la CSG, la contribution sociale généralisée, augmentera d'1,7 point. Parmi les 8 millions de retraités concernés par cette mesure, beaucoup ne bénéficieront d'aucune compensation.
L'une des premières mesures fiscales du quinquennat d'Emmanuel Macron sera appliquée le 1er janvier 2018. La CSG, la contribution sociale généralisée, augmentera d'1,7 point. Pour beaucoup de Français, cette hausse sera compensée par d'autres baisses fiscales, mais les retraités qui touchent plus de 1 400 euros de pension par mois, soit 8 millions de Français, seront les moins bien lotis. Franceinfo a rencontré plusieurs d'entre eux, qui vivent cette mesure comme une injustice.
La CSG, sans compensation
Vony, enseignante à la retraite ne décolère pas. "On paie tout au prix fort", lance-t-elle. A partir du 1er janvier prochain, elle subira comme tout le monde la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), soit 50 euros par mois dans son cas, mais sans compensation. La baisse des cotisations des salariés ne concerne que les actifs. Vony n'aura pas droit non plus à la suppression de la taxe d'habitation, car elle est considérée comme trop riche, mais aussi trop pauvre pour bénéficier de la réforme de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Nous les retraités, ceux qu'on peut appeler les classes moyennes, sommes les premières victimes de la hausse de la CSG.
Vony, enseignante à la retraite
Ce sentiment d'injustice partagé par Michel, retraité de l'industrie automobile, avec une pension de 1 700 euros par mois. "Cela fait six ans qu'on n'a pas été augmenté. En plus, on va avoir une diminution des salaires. On est une classe sacrifiée. Ce qu'on veut c'est baisser les pensions parce que les retraités coûtent trop chers", affirme-t-il.
Une retraite "largement méritée"
Emmanuel Macron demande aux retraités de supporter cet effort financier au titre de la solidarité entre générations. Mais ne dites pas à ces retraités qu'ils appartiennent justement à la "génération dorée", celle qui a vécu les Trente Glorieuses et le plein emploi. Sa retraite, Michel estime l'avoir méritée "largement".
Le plein emploi ? Il fallait se lever à 5h30 le matin pour y aller au plein emploi. J'ai commencé à 17 ans. On travaillait 50 heures et plus par semaine. Notre retraite, on ne l'a pas gagnée sous le pied d'un cheval !
Michel, retraité de l'industrie automobile
Pour Jocelyne, la hausse de la CSG d'1,7 point correspond à une baisse de 1 100 euros par an de son pouvoir d'achat. C'est pourquoi, elle se restreindra en 2018. "Il y avait un séjour d'une semaine en Bulgarie au mois de mai proposé par notre association. On ne le fait pas", se désole-t-elle.
Jocelyne n'a pas voté Emmanuel Macron. Elle s'est abstenue au second tour de l'élection présidentielle. Et à juste titre, selon elle. Cette retraitée de la fonction publique territoriale a participé à la dernière manifestation de retraités contre la hausse de la CSG : "Il y avait énormément de monde et des gens qui manifestaient pour la première fois, parce que trop c'est trop. Il y a un vrai mécontentement", dit-elle, espérant d'autres mobilisations. La hausse de la CSG devrait rapporter l'an prochain à l'Etat 22,5 milliards d'euros supplémentaires.




