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Crise financière : 2008-2018, 10 ans déjà !

économie

Lien publiée le 9 mars 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Commentaire du site anti-k

LR: Effarant de voir les mêmes qui n’ont rien vu venir de la précédente crise de 2008 nous expliquer aujourd’hui qu’il n’y a rien à voir… Ces analystes soit-disant indépendants font partie d’officines de conseils en investissement, un cadre de pensée complètement déterminé par les marchés financiers, qu’ils sont censés analyser en toute indépendance … Mais qui les oblige à pisser de l’idéologie dominante à jet continu, c’est pour cela qu’ils sont payés… Jusqu’au prochain krach… 

http://www.boursorama.com/actualites/crise-financiere-2008-2018-10-ans-deja-35f3be654e499b5aa0f7e01cbc0e9362

Voilà donc déjà 10 ans que le monde occidental a affronté «la plus grave crise depuis les années trente». Notamment, l'année 2008 a été marqué par la « chute Kerviel » en janvier et la «chute Lehman» en septembre. La crise avait réellement éclaté en aout 2017, lorsque plusieurs fonds monétaires n'ont pu afficher leur valeur liquidative, et ont suspendu leur liquidité. Au début du mois de février 2018, Wall Street a connu une alerte sérieuse, puisqu'en une semaine elle  a accusé deux baisses quotidiennes de l'ordre de 4%. Cette configuration est inquiétante, car souvent, les retournements durables de tendance sont précédés par une hausse de la volatilité. Une sorte de « coup de semence » pour prévenir les investisseurs... 

Cet épisode de volatilité préfigure-t-il d'un grand retournement, comme ceux, de sinistre mémoire, que nous avons vécus en 2008-2009 et en 2001-2002 ?
Nous ne le pensons pas, pour au moins trois raisons.

1/ La dynamique haussière de wall street demeure très forte, et justifiée par les fondamentaux de l'économie et des entreprises. Il n'y a pas eu d'excès majeur des cours, pas de formation de bulle telles qu'on les a observées en 1999-2000 et 2006-2007.
Depuis un an, la hausse des cours de Wall Street (+15%) est justifiée par la hausse des bénéfices (+20%), lesquels ont été fortement révisés en hausse depuis 2 mois, et aussi par la baisse du $.
 
 

(source : Factset et Valquant Expertyse)

Il existe une corrélation entre la variation des bénéfices, du cours de actions et du change extérieur du $.

(source : Factset et Valquant Expertyse)

Plus le $ se déprécie, plus les bénéfices des entreprises américaines augmentent, et les actions américaines deviennent attractives pour les investisseur en € ou en yen. Nous disons souvent que la hausse de l'€ se paie cash sur le cours des actions européennes, mais pour les actions américaines, évidemment, l'effet est inverse ! 

2/ La hausse des taux d'intérêt sera limitée et ne constitue pas le risque majeur de l'année 2018. L'accélération de la hausse des taux explique manifestement le retour de la volatilité du marché des actions au début du mois de février...

(source : Factset et Valquant Expertyse)

Pour des raisons structurelles, (mutations digitales et démographiques, surendettement, ..) l'inflation n'est pas un problème et ne devrait pas le devenir. De plus, le « flight to quality » qui marque les périodes de crise, a pour effet de faire baisser les  taux des emprunts d'Etat. 

3/ Le niveau absolu des taux d'intérêt demeure un argument très favorable pour les marchés d'actions. Comme la valeur des entreprises est constituée de l'écart entre la rentabilité et le cout de la dette, la situation actuelle demeure très attractive : la rentabilité des fonds propres a atteint ses plus haut de 2007, alors que les taux d'intérêt sont 2% inférieurs.

(source : Factset et Valquant Expertyse)

Au total, nous considérons que toute faiblesse prononcée des marchés d'actions doit être mise à profit par des achats. Dans un environnement de taux toujours très bas, les actions doivent toujours être favorisées.

Eric Galiegue, président de Valquant, président du Cercle des analystes indépendants