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Brésil: Assassinat de l’opposante Marielle Franco (PSOL)
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Communiqué NPA
Ce mercredi 14 mars, notre camarade Marielle Franco, membre d'Insurgencia section brésilienne de la IVe Internationale et élue municipale du PSOL dans la ville de Rio, a été assassinée ainsi que le chauffeur de la voiture dans laquelle elle se trouvait.
Marielle sortait d'une réunion sur la question des femmes noires dans le centre ville. Elle avait 38 ans et a laissé une fille de 17 ans. La semaine dernière, elle était devenue le rapporteur du Comité spécial de l'Assemblée municipale créé pour enquêter l'intervention fédérale et militaire du gouvernement de Michel Temer à Rio de Janeiro.
Marielle avait dénoncé au début du mois de mars l'action violente de la police contre les habitantEs du favelas d'Acari. La police avait intensifié ses pratiques abusives contre les habitantEs des favelas, en particulier à l'encontre des jeunes noirEs. Elle était, elle même, militante afro-féministe et issue de Da Maré, l'un des plus grand favelas de Rio de Janeiro.
Des rassemblements ont été appelés ce jeudi dans plusieurs endroits de la ville.
Le NPA s'associe à la peine de sa famille, de ses amiEs, des militantEs du PSOL et d'Insurgencia et leur envoie toute sa solidarité.
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Marielle Franco se trouvait dans une voiture. Le chauffeur a également été abattu.

L’assassinat mercredi d’une conseillère municipale de gauche de Rio de Janeiro a suscité une vaste émotion au Brésil, où des marches de protestation sont convoquées pour jeudi dans plusieurs villes.
Marielle Franco, 38 ans, militante du Parti socialisme et liberté (PSOL), a été tuée par balles dans le centre de Rio alors qu’elle se trouvait dans une voiture et revenait d’un rassemblement pour la promotion des femmes noires. Le chauffeur du véhicule a lui aussi été abattu, et une femme qui se trouvait dans la voiture a survécu.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les tirs mortels sont partis d’une autre voiture.
Amnesty veut une « enquête immédiate »
Le gouvernement brésilien a annoncé qu’il mettait la police fédérale à la disposition des autorités de Rio pour les assister dans l’enquête. Le gouverneur de centre droit de l’Etat de Rio, Luiz Fernando Pezao, a dénoncé un acte d’une « extrême lâcheté », et le maire évangéliste de la ville, Marcelo Crivella, a condamné cet « assassinat brutal ».
L’association de défense des droits de l’homme Amnesty International a réclamé « une enquête immédiate et rigoureuse », afin « qu’il n’y ait aucun doute sur le contexte, la motivation et les auteurs » de l’assassinat de la conseillère municipale.
Les appels se sont multipliés dans les réseaux sociaux pour organiser des manifestations devant l’Assemblée législative de Rio et dans d’autres endroits de la ville. « Marche contre le génocide noir ! Nous sommes Marielle Franco », déclarait l’un de ces appels, qui avait recueilli en quelques heures 20 000 promesses de participation. Des rassemblements sont également prévus à Sao Paulo et à Belo Horizonte.
Pas de menaces
Au cours des dernières semaines, Marielle Franco avait dénoncé un accroissement de la violence policière dans les favelas.
Elle s’était aussi opposée à la décision du président brésilien Michel Temer de confier à l’armée la sécurité de Rio pour tenter de contenir l’escalade de la violence qui ne cesse d’augmenter depuis la fin des jeux Olympiques de 2016.
Le PSOL et ses alliés ont toutefois déclaré que la conseillère municipale n’avait pas fait état de menaces contre elle au cours de la dernière période.




