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Le lycée autogéré de Paris attaqué par des militants d’extrême droite
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« Les Inrocks » rapporte que l'établissement a été la cible de militants du Groupe union défense. Deux élèves ont été blessés et le lycée a porté plainte.
Vendredi 16 mars, le lycée autogéré de Paris (LAP) a été la cible d'une violente attaque menée par des militants du Groupe union défense (GUD), un syndicat-groupuscule d'extrême droite. Selon des faits rapportés par Les Inrocks, les agresseurs, armés de barres de fer et de fumigènes rouges, ont scandé « Groupe union défense ». Face aux élèves de cet établissement situé dans le 15e arrondissement de Paris, les militants ont également fait des saluts nazis. « Dans la cour, les agresseurs saisissent briques, chaises et assiettes qui traînent sur les tables pour les lancer sur les élèves qui tentent d'atteindre le bâtiment. Une pierre éclate la vitre de la cafétéria », peut-on lire dans l'article publié sur le site internet du magazine.
Les assaillants s'en sont également pris directement à certains élèves. Aurore, 19 ans, a reçu un coup de barre de fer sur le genou. « Ça faisait expédition. Mais on avait un peu l'impression qu'ils ne s'attendaient pas à rentrer aussi facilement, aussi loin dans l'établissement », explique Hermine, 18 ans, présente lors de l'attaque et qui a témoigné aux Inrocks. Les professeurs et les élèves parviennent à repousser derrière les grilles du lycée les agresseurs, qui adressent un nouveau salut nazi.
Une plainte déposée
Les professeurs présents s'étonnent que les agresseurs soient venus à visage découvert. « Ce qui est surprenant, c'est qu'ils soient entrés à visage découvert. Comme s'ils pensaient qu'il n'allait rien se passer, alors qu'ils s'attaquent quand même à un établissement public. C'est grave », confie Emmanuelle Sliman, professeur de français et de théâtre. Le lycée a déposé une plainte.
Ce n'est pas la première fois que le lycée autogéré est la cible de militants d'extrême droite. « On représente tout ce qu'ils haïssent. On est un lycée qui défend des valeurs de liberté, d'autogestion, d'émancipation, l'opposé de ce qu'ils représentent. Et puis on est un peu dans leur fief », expliquent des professeurs cités par Les Inrocks. Cette agression fait écho à l'attaque commise contre un amphithéâtre de la faculté de droit et de science politique de Montpellier. Des individus cagoulés s'en étaient pris aux étudiants. Le doyen de cette faculté, Philippe Pétel, a finalement démissionné.




