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Contractuels dans l’Éducation nationale: les abus de l’État dénoncés
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
On compte plus d'un million de contractuels précaires dans l'administration, notamment dans l'Éducation nationale. Les deux enseignantes que France 3 a rencontrées ont le sentiment d'être la variable d'ajustement de leur académie.
Sa vie, elle la passe entre les établissements scolaires et la route. Aurélie Perin est professeure de lettres, mais elle n'est pas fonctionnaire. Elle court les remplacements dans les collèges et lycées des Ardennes, toujours en CDD. Titulaire seulement d'une licence, elle ne peut pas passer le CAPES, qui exige un master. Aujourd'hui, elle a un poste de contractuelle à mi-temps pour 800 euros par mois. Des contrats précaires comme celui-ci, elle les accumule : 27 au total, rien que sur les quatre dernières années.
36 000 contractuels, trois fois plus qu'il y a dix ans
Alors, comment expliquer autant de CDD ? Dans l'Éducation nationale, les contractuels deviennent fonctionnaires après six ans, mais il y a une condition : ne pas avoir plus de quatre mois d'interruption entre deux contrats. Pour elle, le CDI s'est envolé pour quelques jours. Des précaires dans l'Éducation nationale, il y en a de plus en plus, et certains s'estiment maltraités par l'État. Cette enseignante préfère témoigner à visage masqué. L'année dernière, elle accepte l'offre de son académie, un poste à temps plein dans un lycée en plus d'un mi-temps dans un collège. Mais la charge de travail se révèle beaucoup trop lourde. Elle craque : deux mois d'arrêt maladie. Et à la rentrée suivante, surprise : l'académie ne lui propose plus aucun remplacement. C'est le directeur d'un établissement qui lui donne une explication. L'Éducation nationale compte aujourd'hui 36 000 enseignants contractuels, c'est trois fois plus qu'il y a dix ans.