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Comptes de campagne de Macron : le parquet enterre l’affaire !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon nos informations, le parquet de Paris a bien été saisi pour l'existence de quatre donateurs trop zélés de la campagne d'Emmanuel Macron. Leurs explications, qui n'avaient pas convaincu la Commission des comptes de campagne et du financement des partis politiques, ont en revanche conduit la parquet à ne pas donner suite au signalement.
Circulez, il n'y a rien à voir. Si le parquet de Paris a bien été saisi d’un signalement de quatre donateurs de la campagne d’Emmanuel Macron ayant versé deux fois le plafond autorisé de 4 600€ par personne, il a considéré qu'il n'y avait pas matière a aller plus loin, comme Marianne a pu l'apprendre auprès de son porte-parole.
Comme nous l’avions annoncé, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait en effet conclu dans son rapport fin février à des irrégularités dans le poste "donations" du compte du futur Président. Et l'avait signalé à la justice.
L’identité de ces personnes demeure soumis au secret de la procédure. La seule chose que l'on sache, c'est que trois d’entre elles sont résidentes au Royaume-Uni, et que le dernier habite à New-York. Vingt autres cas avaient été identifiés par la CNCCFP pour des faits identiques mais avaiten attesté sur l’honneur que deux personnes, au sein du même ménage, étaient bien à l’origine des deux dons - ce qui rend le versement légal. A l'inverse, ces quatre personnes n’ont pas pu produire une telle missive, comme le précise le rapport de la Commission : « Dans 20 des 24 cas concernés le second donateur a produit une attestation confirmant que le don excédentaire a été fait en son nom ; en l'état, de surcroît 18 300 euros de dons n'ont pas fait l'objet d'une telle attestation.»
Si la Commission dirigée par François Logerot a tenu à saisir la justice, ce sont pourtant sur la base de ces mêmes pièces que le parquet a décidé de ne pas donner suite. Ce dernier a retenu l'« absence de mauvaise foi » des donateurs. Comment expliquer ce grand écart d'analyse ? Contactée, la Commission a été on ne peut plus claire : « Pas de commentaire ».




