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A côté des cheminots, les éboueurs contre la pénibilité !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://ouvalacgt.over-blog.com/2018/04/a-cote-des-cheminots-les-eboueurs-contre-la-penibilite.html
A l’évidence, le printemps est chaud. Pas à la sauce Mai 68 comme le rêvent certains activistes forcenés, mais par l’accumulation des colères et mécontentements. Et s’il n’y a pas de « lutte commune » aujourd’hui (comme a pu l’être la loi Travail par exemple), il y a convergence des conflits au même moment. Avec une ambition modeste, faire plier le gouvernement.
Les cheminots contre la restructuration de la SNCF et la dégradation des conditions d’emploi, les étudiants contre la sélection à l’université, Air France et Carrefour pour les salaires. Sans parler de tous les mécontentements accumulés, les personnels de santé (Hôpitaux, EHPAD ou autres), les retraités etc.En moins d’un an, Macron a perdu son image de renouvellement et de modernité, et a gagné le costume du fils conjoint de Sarkozy et Hollande.
Cet article pour souligner un conflit dont on ne parle pas assez, masqué par la grève des cheminots.
Les éboueurs se sont mis en grève pour la reconnaissance de la pénibilité.A l’heure où le terme est banni (Macron l’a supprimé, la CGT a abandonné le combat, et même la FTM ne parle plus que de « qualité de vie au travail »…), voilà des ouvriers qui reprennent le drapeau et en font un étendard de leur combat.
On lira attentivement leur tract ci-contre, et en particulier des revendications qu’il faut faire connaître, défendre largement : la réduction massive du temps de travail, la préretraite pour pénibilité.
Et ce que l’on remarque tout de suite, c’est que les éboueurs reprennent les termes du statut amiante, avec par exemple « la bonification en tiers-temps » de la pré-retraite amiante : car 1 an et 8 mois de bonification pour cinq ans, c’est exactement le Tiers Temps dont bénéficient les travailleurs de l’amiante.
C’est même bien plus juste que les revendications au rabais de la Confédération (l’été dernier, en mode ultra-confidentiel, voir « Pénibilité : la CGT sort (enfin !) de son silence »).
Voilà longtemps que nous disons sur ce blog que le combat contre la pénibilité de l’exploitation capitaliste n’est pas utopique, qu’il faut s’appuyer sur ce qui existe pour l’élargir à d’autres secteurs, entreprises, ateliers.
On relira avec profit un article de 2017 (« Pénibilité, que disent les candidats ? ») et la plaquette que nous avions réalisée fin 2016 sur le compte pénibilité (« Le Compte Personnel de Prévention de la pénibilité : support de formation syndicale »).
Les éboueurs reprennent ce chemin, ils montrent l’exemple ! Et nous devons être aussi nombreux à leurs côtés qu’à côté des cheminots, pour soutenir leur mouvement. C’est un secteur combatif, qui a fait ses preuves lors de la loi Travail. Alors, soyons présents sur les piquets, organisons les collectes, il faut qu’ils gagnent, eux aussi !




