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Qu’est-ce que la "convergence des luttes" ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
SNCF, Air France, Carrefour, EHPAD, retraités, universités, ZAD… Alors que les grèves et mouvements sociaux se multiplient, l’expression "convergence des luttes" revient au coeur du débat public. Olivier Besancenot, figure du Nouveau Parti Anticapitaliste, y appelait le 4 avril : "On est très loin de la révolution. Par contre un mouvement d’ensemble, la convergence des luttes, peut-être que ça ferait pas de mal."
Réunion des différentes contestations sociales dans un même mouvement social, la convergence des luttes à déjà fonctionné par le passé avec comme résultats, des avancées sociales.
1936 et 1968, des convergences réussies
En 1936, la victoire dans les urnes du Front populaire et les grèves ouvrières massives se traduisent par des avancées sociales comme l'apparition des premiers congés payés.
En mai 68, la révolte étudiante rejoint le mouvement ouvrier. La France est le théâtre de grèves générales. Avec sept à dix millions de grévistes, c’est le mouvement social le plus massif que la France ait connu. Résultats : augmentation générale des salaires et du SMIC.
Une juxtaposition plutôt qu’une convergence
Hormis les mouvements de 1995 et 2006 qui ont fait plier les gouvernements sur des projets de réformes, les luttes sociales peinent à s’unir. Des dissensions mises en lumière avec Nuit Debout. Né de la contestation contre la loi Travail, ce mouvement social autonome visait la convergences des luttes, mais s’est essoufflé au bout de quelques mois.
Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l’Ifop, explique : "Il faut que de larges catégories de la population se reconnaissent dans le combat mené par une autre catégorie." Selon la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, "c’est un slogan et c’est un vieux rêve pour certains".
Début avril, le député France insoumise François Ruffin, a appelé à la convergence des luttes pour faire "la fête à Macron" lors d’une "grande manifestation nationale commune" le 5 mai. Il a le soutien de figures de gauche comme le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent, l’ancien socialiste Benoît Hamon et Olivier Besancenot.




