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Paris: un millier de commissaires aux comptes dans la rue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les commissaires aux comptes ne font, à coup sur, pas partie des prolétaires les plus exploités.
Il n'en demeure pas moins que cette réforme est très grave : la certification des comptes par des comptables indépendants de l'entreprise est une garantie précieuse contre la fraude. Macron veut lever ce contrôle, ce qui va évidemment renforcer les erreurs et les fraudes. C'est un véritable scandale.
C'est pour protester contre la future loi Pacte, qui devrait réduire leur activité, que les commissaires aux comptes se sont rassemblés dans la capitale.
Ils étaient plus d'un millier, jeudi 17 mai, à manifester. Les commissaires aux comptes se sont mobilisés contre la future loi Pacte, qui devrait priver la profession d'une grande partie de son activité en abaissant les seuils d'audit obligatoires pour les entreprises. Les manifestants, en costume ou tailleur pour beaucoup d'entre eux, se sont rassemblés près de la bibliothèque François-Mitterrand, dans le 13e arrondissement, à l'appel de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC), représentant la profession.
Brandissant des pancartes « Bruno Le Maire nous met en colère » et « Une profession qui ne veut pas mourir », ils ont convergé vers le ministère de l'Économieet des Finances, où une délégation devait être reçue par le cabinet du ministre. Selon la préfecture de police, 1 250 personnes étaient présentes à cette manifestation, la deuxième seulement de l'histoire de la profession. Cinq cortèges, d'après les organisateurs, étaient par ailleurs prévus en France, à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Strasbourg.
« Avec la réforme, ce sont près de 150 000 entreprises qui ne verront plus leurs comptes certifiés. Ça nous paraît dangereux pour l'économie, pour la transparence et pour la sécurité financière des entreprises », a expliqué à l'Agence France-Presse Jean Bouquot, président de la CNCC. « L'annonce a été faite de manière brutale et sans concertation. Or ces 150 000 entreprises représentent près de 40 % de notre activité », a poursuivi Jean Bouquot, disant craindre près de 11 000 suppressions de postes, chez les commissaires et leurs collaborateurs.
Un seuil d'audit obligatoire jugé trop bas par le gouvernement
Actuellement, le seuil d'audit obligatoire en France est fixé à 2 millions d'euros pour les SAS (sociétés à actions simplifiées) et 3,1 millions d'euros de chiffre d'affaires pour les SARL (sociétés à responsabilité limitée). Pour les sociétés anonymes (SA), l'audit est obligatoire dès le premier euro de chiffre d'affaires. Ces seuils sont jugés trop bas par le gouvernement, notamment au vu des règles européennes, qui n'imposent cette obligation qu'aux entreprises de plus de 50 salariés et faisant au moins 8 millions d'euros de chiffre d'affaires.
« Je souhaite qu'on respecte strictement le seuil européen, ni plus ni moins », a indiqué mi-avril Bruno Le Maire en expliquant que cette réforme serait intégrée à la loi Pacte, destinée à soutenir la croissance des entreprises tricolores. Cette modification permettra à « des millions de PME qui sont aujourd'hui soumises à ce seuil et qui payent aujourd'hui 5 500 euros en moyenne pour faire certifier leurs comptes » de ne plus avoir cette somme à payer, a-t-il ajouté. Le ministre, assurant entendre « les réticences des commissaires aux comptes », a lancé mi-avril une mission sur l'avenir de la profession de commissaire aux comptes. Cette dernière doit rendre ses travaux courant juin.




