Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Dans les années 1970, la gauche a laissé passer une crise qui aurait pu tourner à son avantage (08/12)
- Audition de Mélenchon devant la commission d’enquête anti-LFI (07/12)
- France Info fait du CNews : Antoine Léaument explose le plateau (07/12)
- Action de mise à l’arrêt d’une usine de pesticides interdits : "bloquons BASF" (04/12)
- Organisation du Travail et Communisme - Bernard FRIOT & Frédéric LORDON (02/12)
- La « peur rouge » aux États-Unis, hier comme aujourd’hui (02/12)
- Le service militaire. - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré (30/11)
- Décès d’Henri Benoits (30/11)
- Guerre et service militaire : les médias sonnent le tocsin (29/11)
- La meute médiatique, le retour ? Manuel Bompard, Rima Hassan et Paul Vannier publient leurs réponses à Belaich et Pérou (29/11)
- Le capitalisme comme totalité : une introduction rapide à son histoire (27/11)
- L’État contre les associations. Extrait du livre d’Antonio Delfini et Julien Talpin (27/11)
- SONDAGE MÉLENCHON - BARDELLA : C’EST PIRE QUE CE QUE VOUS CROYEZ !! (27/11)
- Contre-enquête sur le fiasco du Louvre (25/11)
- Mélenchon : Magouilles et trahisons à tous les étages (25/11)
- Face à la crise du capitalisme : la militarisation de l’enseignement (24/11)
- Russie. Depuis sa cellule, entretien avec Boris Kagarlitsky (24/11)
- Abdourahman A. Waberi, Autoportrait avec Mélenchon : l’homme qui a sauvé la gauche (23/11)
- Glucksmann le loser (23/11)
- Convention Municipales de LFI - LE DIRECT (23/11)
- Ce journaliste a enquêté sur les liens secrets entre les grands patrons et le RN (23/11)
- Commission anti-LFI, agences de renseignements privées, sondages bidons, général bavard. (22/11)
- La critique marxiste de Rosa Luxemburg (21/11)
- Comment la gestion de la dette publique appauvrit l’État au profit du secteur privé (20/11)
- Moscou ne croit pas aux larmes : l’ambiguïté de la condition de la femme soviétique (20/11)
Récit du 22 mai en Essonne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/recit-du-22-mai-en-essonne-10364
La banlieue du 91 s’est mobilisé le 22 mai, les syndicats contre la casse du service public et les lycéen.ne.s contre la loi ORE et parcoursup. La jeunesse de banlieue répond à cette attaque dont elle est la première victime.

À l’appel des syndicats de la fonction publique, le 22 mai se devait d’être une journée de forte contestation contre la politique de Macron. De plus le 22 mai marquait les premiers résultats de la nouvelle plate-forme sélective « Parcoursup ». Ainsi des lycéen.ne.s se sont mobilisé.e.s en Essonne avec plusieurs établissement perturbés.
Au lycée Timbaud de Bretigny, à l’arrivé des lycéen.ne.s, déjà 2 voitures de flics, posées à côté du lycée, sûrement prévenues par la direction. Un tractage est alors mis en place avec le déploiement d’une banderole. S’en suit un barrage filtrant maintenu grâce à la banderole qui sert à bloquer l’entrée, faute de matériel.
Une entrée est particulièrement bien bloquée, une seconde le sera moins bien, et la troisième ne le sera pas du tout (accès pompiers). Au final c’est un peu plus de 200 lycéen.e.s qui resteront devant le lycée, pour chanter, écouter de la musique et essayer de bloquer la route. Iels sont vite dégagé.e.s par la police, qui restera à 20 mètres des lycéen.ne.s pendant toute la matinée, ce qui débouchera sur de petites tensions.
À Savigny-sur-Orge, les premiers lycéen.ne.s se sont mobilisés dès 6h30 pour bloquer le lycée Jean Baptiste Corot. Alors que les barricades sont installées et avant même de se réjouir de notre travail la direction s’interpose. Le proviseur (E.B.) menace de porter plainte contre les quelques lycéen.ne.s mobilisé.e.s ce matin-là. Le proviseur, le proviseur adjoint, des CPE et des agents de travail (électricien, jardiner) ouvrent la grille de l’entrée principale part l’intérieur et retire violement les barrières qu’ils cachent dans le lycée. À ce moment les lycéen.ne.s continuent de renforcer les barricades restantes.
A 8h, la porte est ouverte, les lycéen.ne.s entrent, c’est donc un blocage filtrant qui s’installe. Des lycéen.ne.s décident de mettre en place une chaîne humaine, elle est défaite violement (pousse, bras tiré ) par des anti bloqueurs et la direction.
200 à 300 personnes s’arrêtent et refuse d’aller en cours, beaucoup d’autres entrent.
Du mouvement, des chants jusqu’à 10h puis vers 11h une assemblée générale s’organise devant le lycée. Certains d’entre eux vont à Paris pour la manifestation.
Du côté du lycée Truffaut, à Bondoufle c’est une dizaine d’élèves qui ont bloqué les grilles du lycée le 22 mai au matin. Le blocus laisse passer les élèves de terminale ayant un oral de BAC ce jour-là.
Certain.e.s lycéen.ne.s ont rejoint la manifestation syndicale d’Evry de 10h30.
La journée était bien chargée, une manifestation à 10H30 à Évry était prévue, à l’appel des syndicats de l’éducation (CGT, SNES-FSU, SOLIDAIRE...), le rendez était posé à 10h30, à l’université d’Évry pour marcher jusqu’à la préfecture d’Évry. Un dispositif conséquent, police municipale en voiture et en moto, une voiture de la bac, et la police nationale, sont là pour nous encadrer. Les syndicats sont rejoint par des lycéen.ne.s du lycées Truffaut et des étudiants de la fac d’Evry.
La manifestation se déroulera tranquillement de la fac à la préfecture, on y rencontre du personnel de Grigny en lutte, mais aussi des enseignant.e .s et professeurs de plusieurs établissements d’Essonne, avec tous.tes le même mots à la bouche « des moyens pour l’éducation ».
Les lycéen.ne.s et étudiant.e.s quant à eux chantent contre la sélection, parcoursup et le plan étudiant, tout cela accompagné d’instruments de musique, drapeaux et fumigènes qui donnent un aspect très festif à cette manifestation sous le soleil. Enfin la manifestation arrive à la préfecture, où des chants seront scandés sous les fenêtres des bureaucrates. Midi, la manif se termine et l’appel pour la manifestation 14h à Paris est fait.
Cette journée semble être une réussite, continuons de nous organiser face à la politique de Marcon, investissons et remuons nos banlieues !
Ciao.




