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"Ils m’ont mis nu dans une salle": un mineur arrêté au lycée Arago raconte sa garde à vue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La polémique a enflé lentement mais sûrement. Mardi 22 mai, à la fin de la manifestation des fonctionnaires, une centaine de personnes ont été arrêtées pour avoir pénétré dans le lycée Arago, place de la Nation, à Paris. Seulement, au moins 60 d'entre elles étaient mineures. Une vague d'arrestations massives que les parents des élèves concernés ont rapidement dénoncée en se rassemblant d'abord place de la Nation, puis jeudi dernier devant le Tribunal de Grande Instance de Paris. Des personnalités de gauche, comme Benoît Hamon ou Raphaël Glucksmann, ont également apporté leur soutien.
Khalil, âgé de 16 ans, fait partie des mineurs qui ont passé plus de 24 heures en garde à vue. Pour "l'Obs", cet adolescent en classe de seconde revient sur son expérience. L'arrestation, les différents cafouillages au sein de la police, l'attente interminable dans un bus sans eau et sans nourriture, avant d'être finalement emmené au commissariat de la rue de l'Evangile, dans le 18e arrondissement. "On m'a demandé, à moi mais aussi à beaucoup d'autres, de nous mettre complètement nus dans une salle. A ce moment-là, je leur ai demandé s'ils avaient le droit. Ils ont rigolé et m'ont dit 'Tu crois qu'on le ferait si on n'avait pas le droit ?' Là, je me suis inquiété, parce qu'évidemment, ils auraient pu le faire même si c'était illégal !"
Le jeune lycéen a ensuite été transféré plusieurs fois :
"Quand on a été transférés au commissariat du 14e, les policiers n'étaient même pas au courant qu'ils allaient recevoir des mineurs. [...] Ils ont improvisé en nous mettant dans une cellule de dégrisement, dans la pisse et le vomi", raconte-t-il.
Une première expérience de garde à vue qui n'a pas entamé la volonté du lycéen de continuer à se mobiliser. Au contraire :
"Pour moi, c'était une démonstration de force du gouvernement. Ils ont voulu faire pression, faire peur. Faire peur aux parents aussi, pour qu'ils empêchent leurs enfants d'aller manifester contre ces réformes. Mais à mon sens, ça n'a fait que renforcer la mobilisation."
Le lycéen a finalement écopé d'un simple rappel à la loi. Tout ça pour ça.