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Poutou à l’hôpital psychiatrique du Rouvray pour soutenir les grévistes de la faim
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après Benoit Hamon, Philippe Poutou s'est rendu samedi à l'hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-les-Rouen. Le candidat ouvrier à la présidentielle est venu soutenir les sept employés en grève de la fin depuis 13 jours. Ils réclament 52 postes et de meilleures conditions de travail.

Philippe Poutou a passé l'après-midi aux côtés des sept grévistes de la faim et de leurs collègues. © Radio France - Hélène Fromenty
Ils n'ont pas mangé depuis 13 jours. La grève de la faim continue pour sept employés de l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-les-Rouen. Depuis le milieu de semaine, des dizaines de salariés grévistes occupent aussi les bâtiments de l'administration pour dénoncer leurs conditions de travail. Tous réclament la création de 52 postes paramédicaux, et l'ouverture d'une unité pour adolescents. Mais ils se disent délaissés par leur direction, le gouvernement et les pouvoirs publics.
Après Benoit Hamon mardi, c'était au tour de l'ancien candidat ouvrier du NPA à la présidentielle, Philippe Poutou, de venir sur place samedi pour soutenir le mouvement. Pendant la campagne, en avril dernier, il avait déjà rencontré des personnels du CHS, alors en lutte contre les coupes budgétaires. Cette fois il a pris la défense des services publics en général.
"Cette grogne est représentative du démantèlement de la fonction publique. L'accueil et les soins des patients sont de moins en moins bons, les conditions de travail sont terribles. A cause d'une réduction de moyens, tout est en train de se casser la gueule et il n'y a toujours pas de réponse du gouvernement. C'est important d'être nombreux à les soutenir car ça concerne tout le monde."
Complications à venir
Les personnels en ont profité pour alerter sur l'état de santé des grévistes de la faim : certains ont déjà perdu 12,8% de leur poids après presque deux semaines sans manger. "C'est énorme, mais rien que l'idée de la grève de la faim, ça montre bien le niveau de ras-le-bol des personnels. A force de ne pas se faire entendre, on utilise des moyens de lutte dangereux pour nous-même, avec des complications de santé en perspective. C'est assez inquiétant et ça rajoute à l'urgence d'agir."
Les grévistes organisent une marche de soutien dans Rouen lundi, à 18 heures, au départ de l’hôtel de ville. Ils entameront leur 14e jour de grève.




